Dans l’optique d’assurer la sécurité et le bien-être des prisonniers, récemment des travaux de réhabilitation ont été entrepris à la maison d’arrêt de Port-Gentil. Parmi ces différents changements, la mise au point d’une nouvelle barrière de sécurité de six mètres de hauteur, ornée de fil barbelé, de crépissage et de peinture aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur est la plus visible. Cette nouvelle barrière représente un bouclier pour défendre et minimiser les tentatives d’évasion.

Outre la sécurisation et la modernisation des locaux, l’établissement a également pensé à la réinsertion sociale. En effet, ladite maison d’arrêt s’est dotée d’un atelier de formation permettant aux détenus d’appendre des métiers tels que la mécanique, la soudure, l’électricité, la couture et la coiffure afin de trouver un emploi une fois libre.

Toutefois, le directeur de la prison, Jean Jacques Ona Mbega exprime sa frustration au regard du nombre grandissant des récidivistes. On en vient alors à se poser la question : Comment expliquer qu’une fois en liberté, des anciens détenus tombent à nouveau dans la délinquance ? Au premier regard, il semblerait que la majorité des ex locataires de prison auraient du mal à se réintégrer dans la société.

Pour cela, les responsables de ces établissements devraient entreprendre des programmes concrets avec les détenus afin de favoriser le développement personnel et réduire le risque de récidive.