Réagissant à cette nomination sur la RTS, Ousmane Sonko, âgé de 49 ans, a exprimé sa reconnaissance envers le président Faye pour la confiance qu’il lui accorde. Sonko, qui a captivé la jeunesse sénégalaise avec son discours contre le chômage et la corruption, a souligné l’importance de cette marque de confiance.

Le nouveau Premier ministre a également annoncé la formation imminente d’un nouveau gouvernement dans les heures à venir, signalant ainsi un changement notable dans la direction politique du pays.

La passation de pouvoir s’est déroulée dans un climat solennel, avec le président Faye prêtant serment devant une assemblée de dignitaires sénégalais et de dirigeants africains au Centre des expositions de Diamniadio, près de Dakar. Le président sortant, Macky Sall, a symboliquement remis la clé du palais présidentiel à son successeur, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal.

Dans son discours inaugural, le président Faye a promis un changement systémique et une rupture avec le passé. Il s’est engagé à faire du Sénégal un pays d’espoir, caractérisé par une justice indépendante et une démocratie renforcée.

L’avènement de Bassirou Diomaye Faye, plus jeune président de l’histoire du Sénégal, est perçu comme un tournant majeur dans l’histoire politique du pays. Sonko, qui a été libéré de prison il y a moins de trois semaines, a gravi les échelons politiques aux côtés de Faye, et tous deux seront désormais confrontés à la tâche ardue de répondre aux aspirations de la jeunesse sénégalaise, en particulier en matière d’emploi, dans un pays où le taux de chômage demeure élevé et où de nombreux jeunes cherchent des opportunités à l’étranger.

En étant nommé ce mardi matin à Matignon, Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation, devient, à 34 ans, le plus jeune chef de gouvernement de la Ve République. Il devient aussi le premier à assumer publiquement son homosexualité. Il l’a en effet évoqué à plusieurs reprises, sans tabou, racontant à la télévision le harcèlement et les injures homophobes qu’il a subis à l’adolescence, une première en France pour un Premier ministre. 

Emmanuel macron a nommé M. Gabriel Attal Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement.Le communiqué de l’Élysée, rendu public mardi 9 janvier à 12h38 dans les boîtes mails des journalistes, est historique car c’est la première fois qu’une personnalité homosexuelle est nommée à la tête d’un gouvernement français.

Lors de sa récente passation de pouvoir, Élisabeth Borne a rappelé le symbole de son arrivée à Matignon en 2022 ; en devenant la deuxième femme de l’histoire de France nommée Première ministre, elle avait déclaré : « Je voudrais dédier cette nomination à toutes les petites filles en leur disant : « Allez au bout de vos rêves ». » La phrase vaut aujourd’hui pour les jeunes gays. Ni plus, ni moins. Une première, dans l’histoire d’une minorité, ça ne change rien et tout à la fois.

Une sagesse africaine dit ceci : « Les soucis enlaidissent, c’est la joie qui fait fleurir. »

Faire le point sur les finances publiques gabonaises, se fut l’objectif de la conférence de presse réalisée par Raymond NDONG SIMA, ce dimanche. L’exercice de questions réponses a été pour, le premier ministre, l’occasion d’esquisser les rapports entre le Gabon et ses créanciers internationaux.

S’endetter c’est bien, mais rembourser c’est encore mieux. En effet, le transitaire de la primature n’a pas manqué de rappeler à l’opinion la nécessité d’un remboursement de la dette extérieure. Toutefois, il déplore le fait que la totalité de la somme n’ait pas encore été versée « La dette est un mécanisme qui a servi à faire quelque chose, ou qui va servir à faire quelque chose. Si nous avons mobilisé de l’argent auprès des partenaires au développement, une partie de l’argent n’est pas encore décaissée » explique le PMCGT

Il a également apporté plus de précisions sur le montant mis à la disposition du Gabon s’agissant du prêt consenti par l’Etat « Sur les 5 dernières années, nous avons pratiquement emprunté 800 milliards de FCFA. Et seulement la moitié a été décaissée. Le décaissement de la la dernière tranche ne peut être possible que si nous respectons les échéances de remboursement » a t-il renchéri

Ainsi, pour le membre du gouvernement, la bagatelle somme de 400 milliards de FCFA demeure toujours en gestation auprès des bailleurs de fonds. C’est donc dans le processus d’épuration de la dette extérieure que le gouvernement procède à la vérification de ses comptes publics. Rappelons que sur une période d’à peine 3 mois les nouvelles autorités ont pu réduire la dette nationale.

Une sagesse dit ceci : « Ce que tu donnes aux autres, tu le donnes à toi-même. »