Dans l’après midi du 17 janvier 2024, l’équipe gouvernementale connaissait quelques modifications. Quand certains ont fait leurs entrées dans la classe dirigeante de la transition, d’autres rendaient leurs tabliers, c’est le cas d’Hervé Patrick Opiangah dont le ministère est, depuis le réaménagement, assuré par Gilles Nembe.

De ce qui précède, nombreux sont ceux qui se questionnent sur les raisons qui ont motivé les plus hautes autorités à exclure le président de l’UDIS du cercle ministériel. Cependant, le futur de celui qui a été le conseiller d’Ali Bongo reste également une véritable devinette.

Face à cette situation, pourquoi HPO a t-il été éjecté du conclave du sérail ? la réponse pourrait se trouver dans l’un des critères de l’article 44 de la charte de la transition consacré au gouvernement de la transition et qui dispose que « Les membres du Gouvernement de la Transition doivent remplir les conditions suivantes : (…) n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation pénale pour crime ».

Par ailleurs, cette sortie prématurée du gouvernement du natif de Mounana ne serait-elle pas due à l’inauguration du nouveau siège social de la holding du groupe HPO et associé dont le cout d’investissement du bâtiment s’élève à 2700 milliards de FCFA. Un investissement dont la provenance des fonds mériterait un tant soit peu un regard plus minutieux.

D’un tout autre point de vue, quelles seraient les perspectives de l’affairiste HPO ? Cette décision du président de la transition ne sonne t-elle pas la fin de l’homme politique ? Ou serait-ce une stratégie pour mieux rebondir à la tête d’une administration étatique ? Seul l’avenir nous le dira. Pour l’heure, Hervé Patrick Opiangah peut se donner totalement à ses affaires qui semblent fleurissantes.

Une sagesse africaine dit ceci : « Ne pile pas ton mil avec une banane mûre. »