La nuit du 28 au 29 mars dernier, une violente tempête s’est abattue sur la capitale gabonaise, Libreville, laissant derrière elle un paysage de destruction au cimetière de Lalala, le plus vaste de la ville. Selon les autorités municipales, cette tempête a déraciné un imposant arbre, entraînant la destruction d’une trentaine de tombes dans son sillage.
Dans un communiqué officiel, le général Jude Ibrahim Rapontchombo, Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a déclaré : « La zone nord-est du site funéraire concernée a été sinistrée. Des vents d’une rare violence ont déraciné un grand arbre, causant au passage des dommages significatifs dans ce lieu de repos de nos disparus. »
Face à cette situation délicate, les autorités locales lancent un appel pressant aux familles ayant des proches enterrés dans la zone touchée du cimetière de Lalala. Elles sont priées de contacter les services de la Direction générale en charge des cimetières pour prendre les mesures nécessaires.
Le Gabon, avec son climat équatorial caractérisé par des températures chaudes et une humidité élevée, est souvent sujet à des phénomènes météorologiques extrêmes pendant la période de mars et avril, correspondant aux grandes saisons des pluies. Ces événements naturels peuvent parfois avoir des conséquences dramatiques, comme en témoigne la récente tempête qui a frappé le cimetière de Lalala.
Les habitants de Libreville restent sur le qui-vive alors que les autorités locales s’efforcent de réparer les dégâts causés par cette tempête et de renforcer les mesures de prévention contre de futurs événements météorologiques de cette ampleur.