Le personnel permanent du parti démocratique gabonais (PDG) observe un mouvement de grève depuis bientôt deux semaines. Les fidèles du parti de masse sont menacés par les bailleurs d’être expulsés de leur domicile si ces derniers ne soldent pas leurs loyers.
Les plus fidèles parmi les fidèles du PDG se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Ces derniers ont décidé d’observer un mouvement de grève suite au traitement désagréable que leur offre les cadres de cette formation politique. En effet, les grévistes revendiquent le paiement de leurs émoluments soit des arriérés de salaires ainsi que le versement de leurs droits sociaux.
Les revendiquants ont tenu des assises avec les bailleurs dans le but d’obtenir une faveur de leur part. Au terme de leur entretien, la clémence de certains bailleurs s’est soldé sur un délai de 5jours qui expire le 11 janvier.
Depuis le lancement du mouvement d’humeur, aucun responsable n’est passé s’enquérir de la situation, regrettent les grévistes visiblement inquiets. Une inquiétude qui se reposent sur le fait que beaucoup d’entre eux se retrouvent en phase d’expulsion par des bailleurs qui n’ont que trop longtemps attendu.
Pendant ce temps, du côté de Louis, au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), c’est le silence de cathédrale. La question que beaucoup se posent aujourd’hui est celle de savoir pourquoi les différents Secrétaires généraux n’ont jamais permis aux militants et travailleurs du PDG, de rencontrer les présidents du parti ?
Du défunt Omar Bongo Ondimba à son successeur de fils, Ali Bongo Ondimba, le personnel permanent a été oublié. Aucun souvenir vivant de leur fidélité sans faille. Dès lors, le PDG est-il mort de sa propre mort ?
Une sagesse africaine dit ceci : « Si haut que parvienne une chose lancée, c’est à terre qu’elle retourne. »