Le glissement de terrain survenu dans la capitale gabonaise au quartier Pk8, faisant par la même occasion, un mort et de nombreux sinistrés, somme la classe dirigeante sur l’urgence d’assainir des terrains et de fournir un plan d’urbanisme fiable en vue d’améliorer les conditions d’habitation des gabonais.
Au cœur de Libreville et ses environs, il n’est pas rare de constater des bidons vils ne respectant nullement les normes cadastrales. Les populations, confrontées à un manque de viabilisation des terrains, n’ont pas d’autres choix que d’acquérir des parcelles dans l’anarchie la plus totale.
«A défaut d’avoir ce que l’on veut, il faut se contenter de ce que l’on a. » dit une célèbre maxime. C’est dans cette forme de pensée que s’inscrivent plusieurs compatriotes, lorsqu’ils vont se procurer des lopins de terre. Ces derniers ayant à cœur de rester dans la capitale, optent par contrainte résider dans des zones à risque.
Malgré une kyrielle de promesses formulées par les autorités gabonaises visant à octroyer des parcelles viabilisées aux personnes désireuses d’en posséder, il n’en est toujours rien. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer vivant en permanence au rythme des éboulements et des inondations.
En effet, ces fléaux continuent de faire rage dans la capitale gabonaise, le dernier en date fut la pluie diluvienne qui s’est récemment abattue dans la ville occasionnant des intempéries qui ont couté la vie à une femme et fait de nombreuses victimes dans les quartiers pk8 et Nzeng Ayong.
Avec l’arrivée des nouvelles autorités à la tête du pays combiné au changement qu’ils incarnent le rêve est désormais permis.
Une sagesse dit : « quelque soit la durée de la nuit le jour finit toujours par se lever »