Gabon : Le média  »Jeune Afrique » un poison pour la transition ?

Wilfried Stéphane ALLOGO
Wilfried Stéphane ALLOGO

Le journal panafricain Jeune Afrique aurait-il des comptes à régler avec les autorités de la transition Gabonaise ? c’est le constat qui pourrait être établi au regard des fausses informations et des réflexions étranges que proposent le mensuel sur le Gabon depuis quelques jours.

Le journal panafricain Jeune Afrique serait-il un instrument de déstabilisation des nouvelles autorités gabonaises ? cette interrogation vaut son pesant d’or face au agissement de cet organe de presse dont les récentes parutions pourrait traduire une tentative de manipulation des populations afin de générer en elles des doutes vis-à-vis de la transition.

Le journal mensuel, à en juger par bon nombre de ses récentes parutions, userait de malice et de stratégie pour nuire et discréditer les militaires à la tête du Gabon. Si un journal a pour but d’informer, il s’avère qu’en ce qui concerne jeune Afrique, ce journal se distingue, notamment s’agissant du Gabon, par des fakenews ou des questionnements tendancieux et ce, depuis quelque temps.

En effet, le média susmentionné, a, grâce à son influence sur le continent a tenté d’induire en erreur, l’opinion national et international quant à la supposé exfiltration des proches du fils ainé d’Ali bongo et son épouse. « Sylvia et Nourreddin transférés vers un lieu tenu secret » tel fut le titre de l’article parut le 10 janvier dernier.

En dépit, des fausses informations dont Jeune Afrique s’est déjà rendu coupable sur le continent, les interrogations, bien que faisant parti des réflexions journalistiques, il ressort qu’au cœur des articles du magazine, les questionnements qui y figurent, en l’occurrence en ce qui concerne le Gabon, pourraient suggérer des non dits.

Le 22 janvier dernier suite au conseil des ministres qui s’est tenu au palais rénovation de Libreville et au cours duquel le président de la transition a entériné des mesures en faveur des forces armées, le mensuel en a tiré profit, le 24 janvier, pour poser une réflexion du genre « Une manière pour le général au pouvoir de garder la main sur ses contingents ? » une question pourrait laisser dire que le chef de l’Etat n’aurait peut-être pas le contrôle de son arméeou alors qu’il existerait des fractions qui serait contre le chef suprême des armées.

Ainsi, il convient de s’interroger sur les motivations réelles de Jeune Afrique. Dès lors, qui sont les personnes qui tireraient les ficelles dans le noir ? les Bongo ? Qu’à cela ne tienne le journal panafricain s’est déjà rendu coupable à plusieurs reprises des informations qui ne soient pas totalement vraies.

Une sagesse africaine dit ceci : « Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef. »

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