Fabriquée et produite par la société OLAM, les gabonais peinent à se ravitailler en huile, une grosse pénurie qui au fil du temps prend de l’ampleur. Parti de 1000F, le litre d’huile coute actuellement 1500F à 1800F au Gabon et que dire du bidon de 5 litres qui pour l’avoir est un luxe total et quand vous pouvez l’avoir, le prix très souvent varie entre 9, 11 ou 12 000F par là.
Face à cela, l’on s’interroge sur les réelles causes de cette flambée. D’aucuns estiment que le problème ne serait pas au niveau de la société productrice (OLAM), mais plutôt les petits détaillants des quartiers qui profiteraient de la situation pour chacun donner son prix comme à la court du Roi Pétaud.
Si tel est le cas, alors devrions-nous remettre en cause les compétences de la DGCC ? Si non, comment expliquer que dans un pays comme le Gabon, régit par des lois bien structurées, notamment en ce qui concerne le Ministère du commerce, que les petits détaillants puissent se permettre certaines abus comme tripler le prix d’un produit de première nécessité en toute quiétude.
D’autres par contre évoquent le fait que OLAM seul ne puisse répondre à la demande. Ce qui expliquerait selon eux la hausse et la pénurie sur le marché. Cependant, pour plus d’un, ce argument ne tient pas la route d’autant plus que selon certaines sources, la société OLAM aurait produite 279 700 tonnes pour l’année 2022.
Au regard de tous ces questionnements, si OLAM n’est pas responsable, alors à qui incombe l’entière responsabilité? Sommes-nous devenu un pays sans lois ? Dans tous les cas, seules les autorités compétentes de la République sont capable de nous donner les réponses claires à ce dilemme.
M-news Gabon