Le président des Etats-Unis a, dans une missive adressée à la chambre des représentants, décidé d’exclure le Gabon des pays membres de l’AGOA (African Growth Opportunies Act). Une décision dont l’effet se produira dès le mois de janvier 2024.
Annoncé par Joe Biden, le Gabon ne fera plus parti du système d’exonération des droits au marché américain à compter du 1er janvier prochain. Le locataire de la maison blanche reproche à l’Etat gabonais de ne pas être en phase avec les critères d’éligibilité de l’AGOA.
« Malgré un engagement intensif entre les États-Unis et la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda, ces pays n’ont pas réussi à répondre aux préoccupations des États-Unis concernant leur non-respect des critères d’éligibilité de l’AGOA » dénonce t-il.
L’exclusion très prochaine a fait réagir plus d’une personne sur les réseaux sociaux. Quand les uns estiment que le coup d’Etat du 30 août est la raison principale de la sortie du président américain envers le gabon, d’autres pensent que les multiples arrestations dans notre pays sont à l’origine de la lettre commise à l’endroit de la chambre des représentants.
Derrière cette message du président Biden, l’agence Reuters croit savoir que l’intention du successeur de Trump est de retirer à ce petit Emirat d’Afrique centrale le statut de bénéficiaire en tant que pays d’Afrique subsaharienne. Toujours selon la même agence de presse, la chambre des représentants procèdera systématiquement à un vote en faveur de ladite décision.
Lancé en 2000, l’African Growth Opportunity Act est un programme mis en place par les États-Unis d’Amérique en vue d’accorder aux exportations des pays éligibles, un accès en franchise de droits au marché américain. Si certains pays d’Afrique semblent s’y plaire, le Chef de l’État américain pour sa part, n’y voit que du remplissage inutile.