Le coup d’Etat qui a eu lieu le 30 août dernier a finalement fait tomber beaucoup de masques au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG). En effet, quand certains menacent de partir, d’autres, sans se poser de questions, ont décidé de partir de cette formation politique pour se faire une carrière politique en solitaire.
Autrefois puissant et incontournable dans notre pays, le parti d’Omar BONGO n’est à présent que l’ombre de lui même. Les réunions, de ce parti, qui refusaient du monde dans les plus vastes espaces de la capitale, ne reflètent plus que l’échantillon de ses heures de gloire. Les pdgistes optent désormais pour des conclaves à huis clos, à en juger par la réunion restreinte entre les membres du secrétariat exécutif et ceux du Conseil consultatif des sages, dont le déroulement s’est tenu au début de ce mois.
Ce nouveau model d’entrevue n’est pas nécessairement de l’appréciation de tous, d’aucun perçoivent d’un très mauvais œil ces rencontres restreintes et affichent ouvertement leurs mécontentements à l’instar de celle qui fut membre du comité central du parti du 12 mars, Karine ARISSANI « J’opterais pour un congrès du parti afin que la hiérarchie du parti rende des comptes aux militants sur sa gestion financière et administrative puis dire les raisons pour lesquelles plusieurs camarades se sont fait humilier et rabaissés » s’indigne-t-elle.
« Il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent » disait Charles de GAULLES, c’est dans cette optique que l’ancien député PDG Alain Simplice BOUNGOUERES et l’ex membre du bureau politique (MBP) El Fox MBINA LOYOLA ont préféré prendre la poudre d’escampette. L’ancien représentant du 2è siège du département de l’OGOULOU a, pour sa part, préféré fonder sa propre famille politique le Parti Patriotique Gabonais (PPG).
Quelque soit l’image que l’ancien parti de masse veuille renvoyer actuellement, il en ressort clairement que le torchon brule au sein du Parti Démocratique Gabonais.
Une sagesse dit ceci « le linge sale se lave en famille ».