Le 19 mars, Julien Nkoghe Bekale, ancien président du Conseil économique social et environnemental (CESE) et militant du Parti démocratique gabonais (PDG), s’est adressé à la presse nationale et internationale dans un discours empreint de repentance et de volonté de rassemblement.
Dans son allocution, Nkoghe Bekale a reconnu les erreurs commises au cours des années de gouvernance d’Ali Bongo, appelant humblement à la vérité et à l’admission des fautes. Il a déclaré : « Je dois à la vérité, humblement reconnaître et admettre que la gestion de l’État et des affaires publiques de ces dernières années n’a pas été parfaite. (…) Oui, nous nous sommes trompés ! je le confesse et je l’admets ».
Se présentant comme un disciple nouvellement repenti, Nkoghe Bekale a exprimé sa repentance au nom du PDG, sollicitant le pardon et l’indulgence des Gabonais pour les erreurs passées et les positions controversées défendues par le parti. Il a également appelé à mettre fin à la stigmatisation du PDG et à cesser les attaques personnelles contre ses membres.
Alors que des voix s’élèvent en faveur de la dissolution du PDG ou de son exclusion du Dialogue national inclusif prévu en avril, Nkoghe Bekale refuse de démissionner de son parti. Il estime que la stigmatisation du PDG doit cesser et appelle à la construction d’un Gabon nouveau sur des fondations solides et des règles institutionnelles, fondé sur les valeurs de dialogue, de tolérance et de paix.
Pour Nkoghe Bekale, il est essentiel d’apprendre de nos erreurs et de nous engager vers un avenir meilleur pour le Gabon, en dépassant les rancœurs du passé. Son discours se veut un appel à l’unité et à la réconciliation nationale, mettant en avant la nécessité de regarder vers l’avenir dans un esprit de dialogue et de coopération.