Le Président de la transition Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a annoncé que le Gabon importera désormais des véhicules d’occasion vieux de 8 ans au lieu 5 ans comme précédemment. En dépit de cette décision, le général de brigade s’est ouvertement offusqué, lors de son passage à la tribune de la cop28, des bénéfices dérisoires que son pays reçoit, pour son engagement mené dans le cadre de la préservation de l’environnement.
Les voitures dépassant une durée de 5 ans n’étaient plus autorisées au Gabon depuis le 16 décembre 2016. Les autorités déchues apportaient comme élément justificatif à cette mesure, la sauvegarde de l’environnement. En effet, selon ces dernières les véhicules d’occasion d’une certaine durée constituent un facteur important de pollution du climat.
En marge de la cop 28 qui se déroule en terre Saoudienne du 30 novembre au 12 décembre 2023, les autorités militaires du Gabon ont décidé de repousser l’âge des véhicules importés dans notre pays. « L’âge limite d’importation des véhicules d’occasion par les personnes morales ou physiques de nationalité gabonaise sera désormais de 8 ans ». Une décision qui pourrait avoir pour fondement, les revenus médiocres que reçoit le Gabon dans la lutte pour la préservation de l’environnement.
Si la mesure du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) est perçue par certains comme une aubaine, étant donné le coût de vie du pays, une pareille décision permettrait, de ce fait, aux personnes moins nantis de s’octroyer des véhicules. Cependant, pour les adeptes d’écologie, le Gabon, l’un des poumons verts de la planète vient d’effectuer un bon en arrière en encourageant la pollution de l’environnement.
Il faut rappeler que la décision annoncée par le colonel Ulrich MAMFOUMBI MAMFOUMBI, porte parole du CTRI, a été prise en modification du décret N°00551/PR/MTL du 16 décembre 2016 qui fixait à cinq ans l’âge limite des véhicules d’occasion pour leur entrée sur le territoire national.
Une sagesse dit ceci : « La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche. »