Le candidat à l’élection président de 2023, Albert ONDO OSSA était l’invité de marque du 42e anniversaire de la marche de la gare routière organisé par le Mouvement de redressement national (MORENA). Un évènement au cours duquel l’universitaire a été amené à donner son point de vue s’agissant du redressement du pays et de la transition qui se déroule actuellement au Gabon.
Durant de la prise de parole du professeur Albert ONDO OSSA, le natif de Minvoul a rappelé à l’opinion que la transition débutée en août dernier, n’est que le fruit d’un processus ayant pour origine l’annonce des résultats de l’élection présidentielle à laquelle il prenait part « Je tiens à rappeler et je l’ai dit au général, que tout processus a un antécédent et un conséquent (…) Tout le monde parle du 30, j’en conviens. Mais le 30 n’aurait jamais existé s’il n’y avait pas eu le 26. Pensons-y »
En outre, l’économiste n’avait pas fait la langue de bois, à la suite du coup d’Etat, pour exprimer l’incapacité de la junte à pouvoir remettre le pays sur les rails « Le Gabon est au ras des pâquerettes. Il faut le redresser, et ce n’est pas les militaires qui pourront le redresser » déclarait-il
En dépit du manque de confiance à l’égard du CTRI, le candidat malheureux de la plateforme alternance 2023 n’hésite pas à remettre en question la moralité du président de la transition. « Ne pourra redresser ce pays que celui qui présentera ses deux mains n’avoir jamais tué, n’avoir jamais volé, il n’en sera pas autrement ». Des propos semblables à une canonnade adresser au chef de l’Etat le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.
Une sagesse africaine dit ceci : « ce qui est dans la parole est dans le silence. »