Ce 26 février, le premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, a dirigé une séance de travail d’urgence à laquelle prenait part des membres du gouvernement ainsi des représentants de la société Orelo. Au menu des échanges, il a été question pour les parties prenantes d’établir le plan d’action pour la réalisation de la d’une usine de traitement en eau potable baptisée Ntoum7.
Le problème d’eau potable se pose avec acuité dans le grand Libreville, très peu sont les quartiers de la capitale qui sont desservis en eau potable. C’est pour répondre aux attentes des populations que le chef du gouvernement de la transition, entouré de ses collaborateurs ministres et des dirigeants de la société Orelo, ont tenu ce lundi une réunion d’urgence à la primature.
Au cours des échanges, le numéro 2 du gouvernement a souligné l’urgence de trouver un accord entre les deux entités, car bon nombre de projets n’ont pas pu être concrétisé du fait de la divergence de points de vue. C’est ainsi qu’il a ordonné que « Tous les juristes impliqués dans ce dossier doivent être d’accord. Il faut que les obstacles soient levés pour qu’on passe aux étapes suivantes. »
Cette réunion a également servi de cadre dans lequel les questions d’inerties et de résilience, pour la mise en œuvre de ce projet ont été abordées. Durant cette séance de travail, le mois de mars a été choisi pour la signature d’un protocole d’accord et pour le début des travaux de l’usine Ntoum7.
Ce contrat porte sur le financement, la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle unité de production d’eau potable d’une capacité de production de 140 000 m³ par jour, située dans la province de l’Estuaire, plus précisément dans le département du Komo-Kango.
«une sagesse africaine dit ceci « Celui qui a vécu sans qu’on s’en aperçoive, s’il meurt, on ne s’en apercevra pas. »