Après une longue absence sur la scène politique suite à l’épisode tumultueux qu’il a connu avec la justice et les membres de l’ancien régime, le président du parti Les Démocrates, Guy Nzouba Ndama, a fait son retour ce 17 février lors de la rentrée politique du parti dont il est le leader. Lors de son allocution l’ancien président de l’assemblée nationale a revêtu sa toge d’avocat défenseur des nouvelles autorités.
Depuis le début du changement de pouvoir orchestré par le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), le 30 Aout dernier, bon nombre sont les acteurs politiques de l’opposition qui ont été appelés à de hautes responsabilités en s’alliant aux militaires.
Le recordman de longévité à la tête du palais Léon Mba n’ayant pas été sollicité par l’armée, a profité de cet évènement circonstanciel pour pour se muer en fervent défenseur des nouvelles autorités. Une démarche qui pourrait en dire long sur les intentions du natif de Koula-Moutou.
En effet, les dirigeants de la transition ont consenti à nommer des cadres de l’opposition tels que Raymond Ndong Sima en qualité de premier ministre, Paulette Missambo au poste de présidente du Sénat et récemment Alexandre Barro Chambrier entant que vice premier ministre chargé de la planification. De quoi susciter la convoitise de l’homme de 78 ans.
Au regard des largesses qu’a octroyé le CTRI à tous ceux qui ont bien voulu se rallier leur cause, faudrait-il s’attendre dans les prochains jours à une nomination du président de la formation politique Les Démocrates ? Ou alors serait-ce une stratégie pour Guy Nzouba Ndama et les siens en vue du du dialogue national à venir afin de donner un nouveau souffle politique au parti ? Seul l’avenir nous le dira.
Une sagesse africaine dit : « Jette un os au chien méchant pour l’empêcher de te mordre. »