Depuis sa destitution survenue le 30 août dernier, l’ancien chef d’Etat pourtant libre de ses mouvements n’a toujours pas fait une apparition publique afin de témoigner ‘’intuitu personae’’ de sa liberté de mouvement, du traitement honorable dont il bénéficierait comme le font savoir les autorités de transition. Ce silence total du président déchu qui a, toutefois, la capacité de rencontrer des leaders africains, laisse t-il entendre des non-dits?
Après 14 ans passés à la tête du Gabon, l’ex président de la république Ali BONGO ONDIMBA dont l’état de santé demeure toujours aussi fragile, a subitement disparu des radars pour se plonger dans un silence assourdissant. Cependant certains s‘interrogent sur le manque de communication de celui fut le raïs du Gabon.
Tout d’abord, il faut rappeler que toutes les informations sur le prédécesseur d’OLIGUI n’émanent pas directement du concerné. Elles sont soit rapportées par son entourage ou par les autorités. De ce fait, n’ayant pas le point de vue de l’intéressé, comment attester de l’authenticité des propos que l’on voudrait faire émaner d’Ali bongo ?
De plus, pour rendre visite à l’ex chef d’Etat, à en juger par la forte actualité dans laquelle a été impliquée la mère du président du PDG, cela semblerait aussi complexe que difficile. (Nous tenons à signaler que nous ne sommes guère en phase avec les propos peu orthodoxes tenus par Joséphine Kama à l’encontre du chef de l’état)
En outre, avec une santé délicate et toute sa fortune à disposition, comment comprendre qu’Ali Bongo ne daigne nullement aller se faire traiter à l’étranger ? Ce qu’il n’hésitait pas réaliser lorsqu’il fut président. Ainsi, s’est-il soudainement épris de la médecine locale ? ou serait-il tacitement contraint de rester au pays ?
De ce qui précède, si l’on considère le comportement d’Ali Bongo jumelé à une récente actualité impliquant sa mère, les deux faits séparément semblent anodins, par ailleurs lorsqu’ils sont réunis, ils pourraient être évocateurs. Par conséquent, le mystère qui règne autour de la liberté d’Ali BONGO peut amener les uns et les autres à se questionner les non-dits dans l’affaire concernant le président déchu.
Une sagesse africaine dit ceci: « La mère de famille n’a pas du temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir. »