Pascaline Bongo a été présentée, le lundi 29 janvier au le tribunal judiciaire de Paris en France. La fille de feu Omar Bongo et sœur de l’ex chef de l’État gabonais Ali Bongo est poursuivi pour corruption passive d’agents public étranger.
Le procès de Pascaline Bongo s’est ouvert le 29 janvier 2024, au palais de justice de Paris. La fille aînée des Bongo est accusée de corruption, pour avoir, en contrepartie d’argent permis à une entreprise française d’obtenir un marché public au Gabon.
Tout au long de l’audience, les avocats de la défense ont principalement demandé l’annulation du procès. En effet, ces derniers estiment que la juridiction française manque d’assez d’expertise. Il semble que des preuves ont été obtenues de façon illégale ; À savoir des documents compromettants faisant état d’une collaboration frauduleuse entre Pascaline Bongo et la société française Egis Route. Elle aurait reçu 8 millions d’Euros pour avoir donné un coup de pouce à cette antité.
« On a vraiment l’impression que le nom des Bongo est déterminant dans cette affaire. Donc, on ne peut pas décorréler le contexte de l’imaginaire collectif sur le Gabon de cette affaire, aujourd’hui, qui est vraiment une affaire qui ne tient absolument pas, tant juridiquement que factuellement » a déclaré Maître Dreyfus-Schmidt, l’un des avocats de l’accusée.
Selon le procureur, il n’y a eu aucun acharnement contre Pascaline Bongo. Aussi, au sujet de toutes les demandes d’annulation, la juge a fait savoir que sa décision sera prise à la fin du procès. Cela laisse entendre que des nouvelles audiences sont prévues.
Notons que l’actuel directeur commercial et deux ex cadres de ladite structure sont également poursuivis.