L’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA) dont la BEAC assure actuellement la présidence, se réunira à Libreville du 11 au 13 décembre dans l’optique de renforcer la stratégie d’intégration des paiements mobiles sur le continent.
La capitale gabonaise abritera pendant 3 jours Le comité technique du groupe des banques centrales du continent dénommée ABCA (Association des banques centrales africaines). Durant ce séjour en terre gabonaise, il sera question pour les experts de proposer des solutions idoines dans l’optique fluidifier l’intégration des systèmes de paiement en Afrique.
De plus, cette stratégie vise également à revisiter la modèle commercial et financier de l’Afrique en vue de faciliter les transactions mobiles.
En ce qui concerne les échanges interafricains, le comité d’experts se penchera essentiellement, au cours de ces réunions, sur le choix des devises qui serviront à effectuer les paiements et les règlements via le mobile money. Par ailleurs, les praticiens des affaires bancaires vont aussi étudier les approches commerciales pour la tarification des transactions interrégionales et tabler sur les réseaux d’acceptation monétiques.
Au terme de quatre séances de travail par visioconférence qui ont abouti sur la pré-validation du rapport synthétique faisant état des paiements mobiles en Afrique, des sessions sont actuellement en préparation afin de statuer sur le taux d’absentéisme observé au cours des dernières assises de ladite association. Une manœuvre qui a pour objectif de dynamiser tous les membres du groupe ABCA pour la réussite de ce projet.
La création de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA) a été une décision des chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), le 25 mai 1963, à Addis-Abeba. Elle a aussi pour ambition, à l’issue d’un processus chronologique bien défini de convergence, l’avènement d’une monnaie unique et d’une Banque Centrale commune en Afrique.
Une sagesse africaine dit ceci : « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement »