CEMAC : Pour s’endetter l’Etat gabonais fait confiance aux camerounais.

Wilfried Stéphane ALLOGO
Wilfried Stéphane ALLOGO

Dans une note circulaire estampiller du ministre gabonais de l’économie et des participations mays Mouissi, l’on peut apprendre que le Gabon s’apprête à faire confiance à deux entreprises camerounaises pour une levée des fonds sur le marché de la Cemac.

Pour la neuvième fois de son histoire, le Gabon se prépare à consentir à un emprunt obligataire. Pour cette échéance les autorités nationales ont revu à la hausse le montant initialement prévu soit 400 milliards de FCFA, une augmentation nette de 17,5% qui se traduit par 70 milliards de FCFA.

En outre dans ce processus d’endettement, le véritable hic intervient sur l’identité des représentants de notre pays. En effet, les nouveaux dirigeants ont jugé digne de fois deux structures camerounaises actives sur le marché communautaire en l’occurrence BEMS (Building Emerging Markets Securities) et ASCA (ATTIJARI Securities Central Africa).

De ce fait, nombreuses sont les interrogations que pourraient, dès lors, nourrir le quotidien des gabonais. Tout d’abord, n’y at-il pas de structures spécialisées dans ce domaine ? Pourquoi faire confiance aux structures étrangères au détriment des entités locales ? De plus, cela voudrait-il dire que les structures gabonaises ne sont-elles pas compétentes en la matière ?

Tout compte fait, il est à retenir que pour s’endetter sur le marché sous régional, le Gabon préfère s’attacher les services des entreprises étrangères. Une réalité qui contraste énormément avec la vision du CTRI qui est donner le travail au maximum des gabonais.

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