Mplus https://mplus-infos.africa L'info au bout des doigts Mon, 10 Jun 2024 16:32:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://mplus-infos.africa/wp-content/uploads/2023/10/cropped-M-Logos-Final-1-32x32.png Mplus https://mplus-infos.africa 32 32 France : La dissolution de l’Assemblée nationale française : un Pari fou , un coup de poker , ou  une façon de reprendre la main pour Emmanuel Macron ? https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/france-la-dissolution-de-lassemblee-nationale-francaise-un-pari-fou-un-coup-de-poker-ou-une-facon-de-reprendre-la-main-pour-emmanuel-macron/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/france-la-dissolution-de-lassemblee-nationale-francaise-un-pari-fou-un-coup-de-poker-ou-une-facon-de-reprendre-la-main-pour-emmanuel-macron/#respond Mon, 10 Jun 2024 16:31:18 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5922 L’annonce surprise de la dissolution, après des élections européennes qui ont placé l’extrême droite au plus haut, va certainement politiquement chambouler le pays. Entre « risque politique majeur », « calcul de l’Elysée » ou « aveu de défaite terrible de l’exécutif ».

Un drôle de coup. Coup de tonnerre, coup de dés, coup de génie ou coup de folie ? L’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale, dans la foulée d’européennes historiques, où le RN (31,5 %) fait le double du score de la majorité présidentielle (14,5 %), a fait l’effet d’une déflagration.

Face à la surprise, plusieurs pistes d’explications peuvent être avancées, pour tenter de comprendre la décision du Président Français. « C’est évidemment un pari fou, un coup de poker. Et en même temps, un aveu de défaite terrible de l’exécutif. On retient d’abord, avant tout, un Président qui est obligé de dissoudre », analyse le politologue français, Bruno Cautrès. « L’exécutif avait expliqué que l’Europe était en danger de mort. Dans ce cas, il doit poser une sorte de question de confiance aux Français, en disant stop ou encore Emmanuel Macron ».

Le Président lance un défi aux Français qui est de mettre le RN au pouvoir 

Alors que les électeurs placent au plus haut l’extrême droite, le Président leur dit en quelque sorte « chiche ». « Le Président lance un défi aux Français qui est de mettre le RN au pouvoir. Il leur dit vous avez placé le RN en tête, voté pour l’extrême droite à 40 %, allez-y ! C’est le défi lancé par Emmanuel Macron aux Français. C’est une façon de reprendre la main, politiquement. Ça a cet avantage pour lui », estime de son côté Philippe Moreau Chevrolet, spécialiste de communication politique.

Mais « l’inconvénient, c’est une énorme prise de risque, pour lui, comme pour le pays », ajoute le dirigeant de MCBG Conseil. « Le calcul de l’Elysée, d’après ce qu’on comprend, c’est qu’une fois au pouvoir, le RN se ridiculisera, et l’expérience s’arrêtera là, les Français constatant qu’ils sont incapables d’exercer le pouvoir et ils reviendront vers leurs élites traditionnelles », continue Philippe Moreau Chevrolet. La dissolution annoncée ce soir consisterait-elle à la stratégie du pire ? « Le RN pourrait fortement progresser aux législatives, aucun doute, mais ça ne veut pas dire qu’il aura la majorité absolue. Si le RN est le groupe le plus important, le Président serait obligé de proposer au RN de prendre Matignon, sauf à inventer une sorte de coalition du centre droite et du centre gauche, au lendemain des législatives », avance Bruno Cautrès, qui met en garde contre le de si :

« Le calcul, c’est penser que le RN n’arrivera pas à avoir une majorité au Parlement. Il y aura un Parlement ingouvernable et dans ces conditions, le RN sera discrédité aussi », ajoute Philippe Moreau Chevrolet. Le communicant évoque aussi une autre hypothèse : en cas d’arrivée du RN à Matignon, cela pourrait lui ouvrir les portes de l’Elysée. « Il est tout à fait possible que Jordan Bardella prépare le terrain pour l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen en 2027. Et les Français diront que le RN, ce n’est pas plus mal qu’autre chose. Le RN fera sûrement très attention à ne pas conforter ses opposants, montrer qu’il est capable de gouverner, comme Giorgia Meloni, en Italie, qu’il est respectable, et s’en servir comme d’un tremplin en 2027 », pense Philippe Moreau Chevrolet.

Risque d’une « France qui sera dans une situation de blocage »

Cette décision, si elle crée la surprise, peut aussi s’expliquer au regard du rapport à la politique du chef de l’Etat. « C’est quelque chose qu’on retrouve très souvent chez Emmanuel Macron, qui disait « il faut prendre son risque ». Lui le prend vraiment. C’est un risque politique majeur. Il a choisi cette stratégie à haut risque », réagit le politologue de Science Po, Pascal Perrineau, sur le plateau de Public Sénat/France 24. Regardez :

Lui aussi pense que l’Assemblée pourrait rester dans une situation peu lisible. « Il peut y avoir aussi un chaos qui sera dû au fait que le RN peut bien s’en sortir aux législatives, mais est-ce qu’il y aura la majorité absolue ? Ce n’est pas sûr du tout. Donc on aura un RN en majorité relative, qui sera dans les mêmes difficultés que Renaissance pour accoucher d’une majorité. Là, on aura une France qui sera dans une situation de blocage. Et je rappelle que quand on a dissous, on ne peut pas dissoudre pendant un an », souligne le politologue de Science Po.

« Il y a des anciens premiers ministres qui sont devenus d’excellents Présidents, regardez Pompidou. On ne se grille pas forcément à Matignon. Surtout là, que le RN va acquérir, s’il est habile, la culture de gouvernement. Peut-être que dans quelques semaines, nous aurons des ministres de l’Economie, de l’Education et de l’Enseignement supérieur qui seront des ministres RN. […] Ils n’ont pas que des bras cassés. […] Ils auront les moyens de faire la preuve sur leur « gouvernementabilité » et d’ajouter une pierre à l’édifice », pense Pascal Perrineau.

En appelant les Français de nouveau aux urnes, le président de la République risque d’envoyer aussi au casse-pipe les députés de sa majorité. « Il y a fort à parier qu’il y aura pas mal de victimes sur les rangs des députés de la majorité », pense Bruno Cautrès.

Le communicant ne voit en tout cas rien de gaullien dans cette décision de s’en remettre aux peuples. « Il y a plutôt un côté Mitterrand. Enfin on ne sait pas encore si ça va être du Mitterrand ou du Chirac, si ça va être une réussite ou un désastre », avance Philippe Moreau Chevrolet. Il rappelle que « François Mitterrand avait changé de mode de scrutin, permettant à la droite de l’emporter et au FN d’avoir des députés. Une stratégie qui lui avait permis de revenir au pouvoir, en 1988, après les législatives de 1986 et la cohabitation ».

Quant à la dissolution de Jacques Chirac, en 1997, elle s’était traduite par l’arrivée de Lionel Jospin à Matignon, avec la gauche plurielle. Juillet 2024 verra peut-être, pour la première fois de l’histoire de la Ve République, l’extrême droite s’installer à Matignon.

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Économie : L’Afrique accorde trop d’exonérations d’impôt aux entreprises étrangères qui puissent des ressources africaines sans payer l’impôt en Afrique https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/economie-lafrique-accorde-trop-dexonerations-dimpot-aux-entreprises-etrangeres-qui-puissent-des-ressources-africaines-sans-payer-limpot-en-afrique/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/economie-lafrique-accorde-trop-dexonerations-dimpot-aux-entreprises-etrangeres-qui-puissent-des-ressources-africaines-sans-payer-limpot-en-afrique/#respond Mon, 10 Jun 2024 14:28:44 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5915 Première institution financière du continent, la Banque africaine de développement (BAD), qui vient de porter son capital à 318 milliards de dollars et qui lance sa nouvelle stratégie décennale, plaide -entre autres- pour une plus grande implication du secteur privé dans le développement régional.

« Aujourd’hui, nous sommes trop généreux en Afrique, lorsque nous accordons des exonérations d’impôt aux entreprises. Aux Etats-Unis, au Canada ou ailleurs, ce type de situation n’existe pas. Il ne faut pas octroyer de telles exonérations. J’estime que toute entreprise qui travaille en Afrique et qui puise des ressources africaines doit payer l’impôt en Afrique ». Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, s’est ainsi exprimé face à la presse à l’issue des assemblées annuelles 2024 de l’institution à Nairobi, tenue avec une participation active de plusieurs chefs d’Etat dont William Ruto du Kenya, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Paul Kagamé du Rwanda ou encore Moussa Faki Mahamat de l’Union africaine.

En pleine célébration de ses 60 ans, l’institution créée le 10 septembre 1964 à Khartoum, vient également de lancer sa nouvelle stratégie décennale 2024-2033 qui vient renforcer les « High 5 » lancés en 2015 et qui se décline autour de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Si la nouvelle feuille de route ne déroge pas à sa tradition d’appuyer les actions des Etats, la Banque qui se dit « consciente du rôle essentiel du secteur privé dans la transformation de l’Afrique », entend « renforcer sa collaboration avec le secteur privé » africain et international au cours des dix prochaines années. Elle prévoit à cet effet de tripler ses opérations financières non souveraines à 7,5 milliards de dollars par an. Concrètement, cela devrait se traduire par une hausse de ses investissements dans les grandes, moyennes, petites et micros entreprises, ainsi que dans les chaînes de valeur.

La BAD veut prendre plus de risques

Pour d’ailleurs amplifier sa puissance financière, le conseil des gouverneurs de la BAD -dont la France et 14 autres pays européens sont membres- a approuvé l’augmentation de 117 milliards de dollars du capital de la Banque qui passe à 318 milliards de dollars. La deuxième opération du genre en cinq ans, puisque la dernière date d’octobre 2019 et portait le capital de la Banque à 201 milliards de dollars. « Le nouveau capital dont nous disposons nous permettra de prendre plus de risques, c’est-à-dire que notre appétit du risque va augmenter », a déclaré Akinwumi Adesina.

Le plaidoyer phare de la BAD en ce moment est la réforme de l’architecture financière mondiale, afin de permettre au continent de mobiliser les ressources nécessaires à son développement dans un contexte d’enjeux multiples, entre les tensions géopolitiques, l’inflation mondiale, la hausse des prix des matières premières et des aliments et les changements climatiques dont le continent se propose en solution pour la planète. Ces besoins se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars par an. « L’Afrique devrait être au cœur de l’architecture financière mondiale », estime le président de la BAD. Ne cessant de rappeler que l’ordre financier mondial établi par les institutions de Bretton Woods à leur création n’ont pas tenu compte des intérêts du continent africain, le leader nigérian a tout de même félicité les quelques avancées de ces dernières années, notamment le fameux dossier des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI).

Financer le secteur privé local et attirer les financements privés

Mais en attendant que toutes ces initiatives aboutissent pleinement et servent les intérêts des pays africains, la BAD entend maximiser leur mise dans le secteur privé africain, afin de contribuer à la création ou la consolidation, selon les pays, d’un environnement économique qui attire davantage le financement privé international et surtout à de meilleurs taux. « Le secteur privé doit donc endosser un rôle critique, qu’il s’agisse de soutenir l’adaptation aux effets des changements climatiques, l’élargissement de l’accès des pays aux marchés des capitaux mondiaux, le financement des entreprises ou la fourniture d’infrastructures plus rentables dans le cadre de partenariats entre les secteurs public et privé », a expliqué Akinwumi Adesina. « Les financements publics ne suffisent pas, il faut optimiser le financement des banques multilatérales de développement et mobiliser des financements privés », a rétorqué Shanti Bobin, gouverneur provisoire pour la France à la BAD. Toutefois, le président de l’institution reconnaît les efforts à fournir sur le plan institutionnel : « nous devons être critiques envers nous-mêmes si nous souhaitons collaborer davantage avec le secteur privé. Nous devons être agiles, plus rapides et responsables ».

L’impôt des sociétés et son impact sur les conditions socio-éco

Parallèlement, les gouvernements africains doivent contribuer au financement de leur développement en mobilisant les ressources internes, en l’occurrence l’impôt. Mais le président de la BAD pose la question de savoir comment ces gouvernements pourront-ils être efficaces en la matière, si les entreprises étrangères qui investissent les marchés du continent ne payent pas l’impôt ou pour celles qui passent à la caisse, ne le font pas à hauteur de leurs activités ? « Un impôt est un contrat social entre une entreprise et le gouvernement. Les sociétés payent l’impôt et l’Etat fournit des services publics (électricité, eau, éducation, santé …) », a expliqué le leader nigérian, soulignant que cela permet également d’améliorer les conditions nécessaires à la bonne marche des affaires. Il reconnaît toutefois que d’autres problématiques comme la lutte contre les flux financiers illicites et la corruption sont également à adresser.

Globalement la croissance du PIB de l’Afrique devrait s’améliorer cette année pour atteindre une moyenne de 4%, selon les perspectives économiques de la BAD, même si ces résultats restent tributaires de la conjoncture mondiale. Pour faire face aux challenges et réaliser ses ambitions, la BAD peut s’appuyer sur un ensemble de partenaires, car comme l’affirme le président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Sidi Ould Tah : « aucune institution ne peut répondre de manière significative aux besoins des Africains à elle seule. Il est nécessaire de nouer des partenariats entre les institutions. Les partenariats peuvent avoir un effet multiplicateur en termes d’impact ».

Les douze prochains mois marqueront les derniers instants d’Akinwumi Adesina à la tête de la BAD, lui qui a rejoint la Banque en 2015 et dont la réélection en 2020 n’a pas été sans suspens. Loin des caméras et des micros, sa succession fait déjà l’objet de nombreuses concertations informelles. Et cette dernière ligne droite, le bureau du conseil des gouverneurs sera présidé par la Côte d’Ivoire, avec deux vice-présidences à savoir, la Chine et la République démocratique du Congo (RDC)

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Gabon : Convention de financement de 19 milliards entre BGFI Bank et AGL Gabon dans l’optique de booster les performances du port d’Owendo https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/convention-de-financement-de-19-milliards-entre-bgfi-bank-et-agl-gabon/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/convention-de-financement-de-19-milliards-entre-bgfi-bank-et-agl-gabon/#respond Mon, 10 Jun 2024 13:13:07 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5912 En marge du forum économique Gabon-France, BGFIbank Gabon et la Société AGL Gabon ont signé, le 29 mai à Paris, une convention de financement d’un montant de 19 milliards de francs CFA. Ce partenariat financier vise globalement à renforcer les capacités opérationnelles d’AGL Gabon, SAGA et Owendo Container Terminal. Ce, afin d’optimiser les performances du port d’Owendo et soutenir les opérations pétrolières et minières. 

A Paris, BGFIbank Gabon et la Société AGL Gabon ont procédé le 29 mai 2024, à la signature d’une convention de prêt d’un montant de 19 milliards de FCFA. Cette convention, signée en marge du forum économique Gabon–France, permettra de renforcer les capacités opérationnelles de AGL Gabon, SAGA et Owendo Container Terminal afin d’optimiser les performances du port d’Owendo et soutenir les opérations pétrolières et minières. 

«Cette convention avec BGFIBank Gabon participe de l’engagement de AGL à contribuer chaque jour un peu plus à la transformation et au développement socioéconomiques du Gabon en y renforçant ses opérations. En unissant nos forces avec des partenaires locaux de premier plan, nous renforçons notre capacité à soutenir efficacement les besoins logistiques de l’industrie pétrolière et minière, tout en veillant à l’arrimage des standards du terminal à conteneurs d’Owendo aux meilleures normes internationales», a déclaré Patrick Gerenthon, directeur général de AGL Gabon, tout en réaffirmant la volonté d’AGL de jouer un rôle clé dans la croissance économique soutenue et le développement durable du Gabon. 

BGFIbank Gabon, pour sa part, se réjouit d’associer sa marque et son expertise à la réalisation de ce projet d’envergure. Ce financement illustre ainsi la volonté de cette institution financière à accompagner de manière pérenne et appuyée la mise en œuvre de projets structurants porteurs de richesse sur le plan économique et social. Aussi, en sa qualité de première banque de la sous-région, BGFIbank Gabon entend poursuivre l’accompagnement du développement infrastructurel du Gabon afin d’en faire un véritable hub régional et multimodal.

AGL, apprend-on, privilégie les partenariats avec les entreprises locales pour soutenir le développement économique du Gabon. Une démarche en totale adéquation avec la vision des pouvoirs publics, appelant à des partenariats gagnant-gagnant entre entreprises internationales et locales pour le développement durable et une croissance soutenue du pays. L’entreprise reste déterminée à jouer un rôle actif dans l’économie gabonaise et à promouvoir une croissance inclusive et durable pour le bien-être de tous.

Grâce à ses 1 100 collaborateurs au Gabon, AGL assure les prestations de manutention portuaire, de consignation maritime, de logistique transit et de commission en douane. Elle propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout de la chaîne logistique.

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Économie : Un prêt de plus de 40 milliardsde Fcfa, accrodé par la Banque mondialepour le projet Gabon digital https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/economie-un-pret-de-plus-de-40-milliardsde-fcfa-accrode-par-la-banque-mondialepour-le-projet-gabon-digital/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/economie-un-pret-de-plus-de-40-milliardsde-fcfa-accrode-par-la-banque-mondialepour-le-projet-gabon-digital/#respond Fri, 07 Jun 2024 16:37:03 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5909 Après les efforts du ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général Bonjean Rodrigue Mbanza, le Gabon obtient 68 millions de dollars américains prêtés par la Banque mondiale. Ce décaissement permettra de financer le projet Gabon digital visant à moderniser le pays grâce à des applications numériques, la construction d’un Data center et la réhabilitation du Réseau connecté des administrations du Gabon (RAG). 

Le projet Gabon digital visant à moderniser le pays grâce à des applications numériques, la construction d’un Data center et la réhabilitation du Réseau connecté des administrations du Gabon (RAG), est sur le point de recevoir ses premiers financements. Le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général de Bonjean Rodrigue Mbanza, a surmonté les derniers obstacles pour obtenir le déblocage des 68 millions de dollars américains (plus de 41 milliards de FCFA) prêtés par la Banque mondiale.

Au Gabon, face aux lenteurs administratives, notamment l’examen retardé de l’acte juridique par le Conseil d’État, le projet risquait un report indéfini. Cependant, le général Bonjean Rodrigue Mbanza, conscient de l’importance du projet, a mené des négociations intensives, y compris un round clé aux États-Unis, le 4 mars dernier, pour sécuriser ce financement crucial.

Quatre rencontres décisives ont eu lieu entre le ministre Mbanza et la représentante résidente de la Banque mondiale, Aïssatou Diallo, pour apaiser les inquiétudes et accélérer le processus de décaissement. La rapidité et l’efficacité des actions du membre du gouvernement ont été saluées par Aïssatou Diallo, renforçant ainsi la confiance de la Banque mondiale envers le Gabon.

Pour garantir la bonne exécution du projet, le ministre a désigné le directeur général de l’ANINF comme président du Comité de technique et assuré la mise en place des comités techniques nécessaires, répondant ainsi à une des conditions pour le déblocage des fonds. Ces mesures étaient cruciales pour compenser les retards accumulés avant le 30 août 2023 et respecter le calendrier du projet qui s’étend jusqu’en 2025.

Lors de la dernière session de négociation le 22 mai 2024, le ministre de l’Économie numérique a réaffirmé son engagement à la Banque mondiale, assurant que tous les obstacles seraient levés pour faciliter l’exécution du programme. Cette détermination a permis de rétablir la confiance du Gabon auprès de cette institution financière internationale, ouvrant ainsi la voie à un décaissement imminent des premières tranches du prêt. Grâce aux efforts du ministre Bonjean Rodrigue Mbanza, le Gabon est prêt à entrer dans une nouvelle ère de transformation numérique, soutenu par un financement solide et une gouvernance restaurée.

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RDC : Tentative de coup d’Etat, dimanche dernier, en République Démocratique du Congo https://mplus-infos.africa/infos/politiques/rdc-tentative-de-coup-detat-dimanche-dernier-en-republique-democratique-du-congo/ https://mplus-infos.africa/infos/politiques/rdc-tentative-de-coup-detat-dimanche-dernier-en-republique-democratique-du-congo/#respond Tue, 21 May 2024 11:13:16 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5898 L’armée de la République démocratique du Congo a annoncé dimanche dernier, avoir déjoué à Kinshasa une « tentative de coup d’Etat » ayant selon elle impliqué « des étrangers et des Congolais ».

Cette annonce est intervenue alors que, selon diverses sources, des tirs d’armes automatiques avaient été entendus en fin de nuit aux abords du « palais de la Nation », qui abrite des bureaux du Président Félix Tshisekedi, après l’attaque par des hommes armés du domicile du Ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, situé à proximité, dans la commune de la Gombe.

« Une tentative de coup d’Etat a été étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité », a affirmé dans la matinée le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de RDC (FARDC), dans un court message à la télévision nationale.

« Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais » qui ont « tous été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris », a-t-il ajouté, en appelant la population à « vaquer librement et tranquillement à ses occupations ».

L’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, s’est ensuite déclarée sur X « très préoccupée par les rapports faisant état de citoyens américains prétendument impliqués » dans ces événements. « Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC », a-t-elle poursuivi.

Dans la journée, certaines rues proches du palais de la Nation restaient interdites à la circulation, mais la situation était calme, ont constaté nos confrères journalistes de la RDC.

« J’ai un peu peur de circuler comme ça à la Gombe, il n’y a pas beaucoup de monde… Mais je suis obligé d’écouler ma marchandise », déclare Jean-Mbuta, un marchand de pain. Papa Fely, chauffeur de taxi, lui, n’a « pas peur », mais déplore que des gens pensent régler leurs problèmes en « prenant les armes ».

Le porte-parole de l’armée n’a pas donné plus d’informations, promettant de communiquer ultérieurement avec « forces détails et images à l’appui ».

En tout début de matinée, des informations avaient commencé à circuler sur les réseaux sociaux, évoquant une attaque contre le domicile de Vital Kamerhe par des hommes armés, dont certains s’étaient ensuite rendus au palais de la Nation.

Cinq mois après les élections

Il y a eu « une attaque armée » ce dimanche matin chez le ministre de l’Économie, avait notamment écrit sur X l’ambassadeur du Japon à Kinshasa, Hidetoshi Ogawa. M. Kamerhe « n’a pas été touché (…) Deux policiers et un assaillant sont morts d’après des sources informées », avait-il ajouté.

L’ambassade de France avait de son côté évoqué des « tirs d’armes automatiques » dans le quartier, en demandant à ses ressortissants d’éviter le secteur.

Dans le même temps, des vidéos postées sur les réseaux sociaux montraient des hommes en treillis au palais de la Nation, brandissant le drapeau du Zaïre, ancien nom de la RDC du temps de Mobutu Sese Seko, le dictateur renversé en 1997.

« Le temps est arrivé. Vive le Zaïre, vive les enfants de Mobutu », lançait en lingala celui paraissant être leur chef qui, selon des informations non confirmées officiellement, serait un Congolais de la diaspora, ancien militaire, vivant aux États-Unis. « Félix est tombé (…), nous sommes vainqueurs », proclamait cet homme, qui aurait été tué par les forces de sécurité.

Rappelons que le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a été réélu haut la main dès le premier tour de la présidentielle du 20 décembre, avec plus de 73% des voix, et les partis de son « Union sacrée » ont raflé quelque 90% des sièges de députés nationaux aux législatives organisées le même jour.

Cinq mois après la réélection de M. Tshisekedi et un mois et demi après la nomination d’une Première ministre, Judith Suminwa, le nouveau gouvernement se fait toujours attendre, tout comme la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Le 23 avril, M. Kamerhe a été désigné candidat de l’ »Union sacrée » à la présidence de l’Assemblée Nationale, à l’issue de « primaires » organisées par cette plateforme de la majorité présidentielle.

Le pays est par ailleurs confronté dans sa partie à une grave crise sécuritaire, avec la rébellion (le M23), soutenue par le Rwanda, qui occupe de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu.

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GABON / ECONOMIE : Ouverture des travaux  sur les flux financiers illicites https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/gabon-economie-ouverture-des-travaux-sur-les-flux-financiers-illicites/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/gabon-economie-ouverture-des-travaux-sur-les-flux-financiers-illicites/#respond Tue, 14 May 2024 08:08:28 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5895 LANCEMENT :   Libreville accueille depuis ce lundi, à l’initiative de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (Afrosai), avec le concours de l’Union Africaine (UA) et de la coopération allemande), l’atelier sur les flux financiers illicites (FFI). Cette rencontre  doit permettre de s’assurer que les observations dans les rapports sont documentées, explicitées et accompagnées des recommandations pratiques pour les pays pour lutter contre ce fléau.

C’est  ce 13 mai que s’est ouvert à Libreville au Gabon, l’atelier de revue des rapports nationaux et une réunion de l’élaboration du rapport d’audit régional sur les flux financiers illicites. Selon les experts, lesdits flux constituent un véritable frein au développement de l’Afrique.

A cet effet, l’AFROSA, l’organisation africaine des institutions supérieures des contrôles de finances publiques veut changer la narrative de ce secteur qui ternit l’image du continent.

 L’organisation s’est donc  dotée d’un nouveau plan stratégique, visant à réduire de façon drastique ledit flux. L’AFROSA compte sur cette nouvelle stratégie pour que les économies africaines atteignent le développement attendu, pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Les flux financiers illicites (FFI) font payer un lourd tribut au développement, tant aux riches qu’aux pauvres, mais en Afrique, ce sont les populations les plus pauvres qui paient le prix le plus élevé.

L’Afrique perd chaque année environ 88,6 milliards de dollars américains en raison de la fuite illicite de capitaux, ce qui équivaut à 3,7 % du produit intérieur brut du continent.

Cet atelier critique est donc destiné à l’examen des projets de rapports d’audit presque finalisés, entamer ensuite la discussion et la préparation du rapport d’audit final consolidé sur les flux financiers illicites (FFI). Toute chose devant apporter une réponse adéquate aux différents gouvernements confrontés à une raréfaction des ressources.

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Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno remporte l’élection présidentielle avec 61,03 % des voix. https://mplus-infos.africa/infos/politiques/tchad-mahamat-idriss-deby-itno-remporte-lelection-presidentielle-avec-6103-des-voix/ https://mplus-infos.africa/infos/politiques/tchad-mahamat-idriss-deby-itno-remporte-lelection-presidentielle-avec-6103-des-voix/#respond Fri, 10 May 2024 15:34:40 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5891 Mahamat Idriss Déby Itno a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle tchadienne du 6 mai dernier, selon les résultats provisoires officiels annoncés par la commission électorale. Avec un impressionnant 61,03 % des voix, il devance son principal rival, le Premier ministre Succès Masra, qui a obtenu 18,53 %. Les résultats ont été rendus publics 12 jours avant la date initialement prévue, surprenant de nombreux observateurs.

Albert Pahimi Padacké, ancien Premier ministre, s’est classé troisième avec 16,91 %. Le taux de participation s’est élevé à 75,89 %, selon les chiffres de la commission électorale.

Cette annonce a déclenché une série de réactions contrastées à travers le pays. À N’Djamena, des célébrations ont éclaté près du Palais présidentiel alors que les partisans de Déby Itno exprimaient leur joie en klaxonnant et en tirant en l’air. Cependant, ces célébrations ont été marquées par des incidents, avec au moins deux adolescents blessés par des balles perdues, selon les témoignages recueillis.

En dépit de cette victoire, l’opposition refuse de reconnaître les résultats. Succès Masra a proclamé sa propre victoire avant l’annonce officielle des résultats, déclarant sur les réseaux sociaux avoir remporté « la victoire au premier tour ». Il a également accusé le camp de Déby Itno de vouloir « voler sa victoire au peuple ».

Cette élection était particulièrement scrutée, marquant la première fois qu’un membre de la junte au pouvoir concourait directement à la présidence. Mahamat Idriss Déby Itno avait été désigné chef de l’État par l’armée en 2021, à la suite du décès de son père, Idriss Déby, après plus de trente ans de règne.

Malgré les tensions post-électorales, Mahamat Idriss Déby Itno a adressé un bref discours télévisé dans lequel il s’est proclamé « président élu de tous les Tchadiens », promettant de mettre en œuvre ses engagements.

Cependant, avec l’opposition contestant les résultats et dénonçant des irrégularités, le pays pourrait être confronté à des jours d’incertitude politique à venir, mettant à l’épreuve la stabilité fragile de cette nation d’Afrique centrale.

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Délestages au Gabon : Une centrale électrique flottante en route pour Libreville. https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/societe/delestages-au-gabon-une-centrale-electrique-flottante-en-route-pour-libreville/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/societe/delestages-au-gabon-une-centrale-electrique-flottante-en-route-pour-libreville/#respond Fri, 10 May 2024 14:38:45 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5888 Dans une tentative résolue de mettre fin aux coupures d’électricité récurrentes qui ont plongé les habitants de Libreville et de ses environs dans l’obscurité depuis plusieurs semaines, l’État gabonais s’apprête à acquérir une solution innovante : une centrale électrique flottante.

Cette nouvelle a été confirmée lors d’une audience accordée par le président de la Transition à Ali Hjaiej, vice-président de Karpowership International, le 8 mai dernier. L’entreprise turque fournira cette technologie de pointe, présentée comme « la solution la plus pertinente et la plus rapide » pour résoudre la crise énergétique qui sévit dans la région du Grand Libreville, comprenant les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.

« L’électricité est un des piliers du développement économique et social », a rappelé M. Hjaiej, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette initiative pour la stabilité et la croissance du Gabon. Il a également noté que le général Brice Clotaire Oligui Nguema a exprimé sa détermination à améliorer l’accès à l’électricité, en particulier dans la capitale, ce qui a conduit à l’accord pour l’installation de cette centrale flottante.

La rapidité d’action est soulignée, avec la centrale flottante prête à opérer dès son arrivée. « Cette centrale flottante est aujourd’hui disponible, montée et prête à opérer », a déclaré M. Hjaiej, annonçant également que cette solution sera déployée à Port-Gentil dans un avenir proche.

L’investissement conjoint de l’État gabonais et de la SEEG sera essentiel pour connecter la centrale dans les délais les plus courts possibles. M. Hjaiej a souligné l’engagement personnel du directeur général de Karpowership International pour faire de ce projet un succès retentissant.

L’arrivée de cette centrale électrique flottante promet donc d’apporter un soulagement immédiat aux habitants de Libreville et de ses environs, tout en posant les bases d’une infrastructure énergétique plus robuste pour l’avenir du Gabon.

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Déraillement du Transgabonais : le trafic ferroviaire suspendu après un nouvel incident entre Milole et Lastourville https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/societe/deraillement-du-transgabonais-le-trafic-ferroviaire-suspendu-apres-un-nouvel-incident-entre-milole-et-lastourville/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/societe/deraillement-du-transgabonais-le-trafic-ferroviaire-suspendu-apres-un-nouvel-incident-entre-milole-et-lastourville/#respond Fri, 26 Apr 2024 20:28:01 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5881 Le chemin de fer gabonais a été de nouveau le théâtre d’un incident ce vendredi 26 avril 2024. La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a annoncé qu’un déraillement s’est produit vers 8 h 52 entre les gares de Milole et Lastourville, au PK 476 + 958, provoquant la suspension du trafic ferroviaire.

L’accident implique le train minéralier N°3473. Selon la Setrag, aucun blessé n’est à déplorer, mais environ 300 mètres de voie ont été endommagés et 26 wagons vides ont déraillé. L’incident a des répercussions importantes sur le trafic. Ainsi, les trains de voyageurs N°511, au départ de la gare d’Owendo, et N°532, au départ de la gare de Franceville, ont été annulés. Pour les voyageurs affectés, la Setrag propose des mesures commerciales, telles que le remboursement des billets de train et le report de voyages.

Face à cet incident, l’entreprise ferroviaire a déployé des équipes techniques sur le site pour réparer les dommages et rétablir le trafic dans les plus brefs délais. La Setrag s’est excusée pour les désagréments causés et a indiqué qu’une communication ultérieure serait faite concernant la reprise des circulations.

Ce nouvel épisode met en lumière les défis auxquels le Transgabonais est confronté depuis quelques années. Long d’environ 650 kilomètres, le chemin de fer a été mis en service en 1978 et souffre de problèmes de déraillement. L’instabilité des sols et la vétusté de certains matériaux sont parmi les causes évoquées pour expliquer ces accidents.

Dans le but de moderniser le réseau, la Setrag a entamé des travaux de rénovation, notamment pour remplacer les traverses en bois par des traverses en béton, qui offrent une durée de vie de 50 ans contre 10 ans pour les premières. Ces efforts visent à réduire le risque de déraillements et à assurer la sécurité des usagers.

En conclusion, l’incident de ce vendredi met en lumière les défis de modernisation et de maintenance du chemin de fer gabonais. La Setrag travaille actuellement à rétablir le trafic et à assurer la sécurité du réseau. Les voyageurs touchés par l’annulation des trains sont invités à se renseigner auprès de l’entreprise pour plus de détails sur les remboursements et les reports de voyages.

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Pascaline Mferri Bongo relaxée par le tribunal correctionnel de Paris : 《elle n’avait pas le pouvoir d’influencer des contrats au Gabon》 https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/pascaline-mferri-bongo-relaxee-par-le-tribunal-correctionnel-de-paris-elle-navait-pas-le-pouvoir-dinfluencer-des-contrats-au-gabon/ https://mplus-infos.africa/infos/toute-lactualite-sportive-africaine-en-exclusivite-sur-msport/pascaline-mferri-bongo-relaxee-par-le-tribunal-correctionnel-de-paris-elle-navait-pas-le-pouvoir-dinfluencer-des-contrats-au-gabon/#respond Wed, 24 Apr 2024 09:52:42 +0000 https://mplus-infos.africa/?p=5873 Pascaline Mferri Bongo, fille aînée de l’ancien président gabonais Omar Bongo, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger. Malgré son salaire de plus de 2 millions de francs CFA par mois en tant que Haute représentante personnelle de son frère Ali Bongo, alors président de la République du Gabon, elle n’avait aucun pouvoir réel pour influencer l’attribution de contrats au Gabon. C’est l’une des conclusions majeures du jugement rendu le 22 avril par le tribunal correctionnel de Paris.

Selon le tribunal, Pascaline Bongo n’avait pas la capacité de garantir à Egis Route, une société d’ingénierie française, un marché auprès de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), même si la société lui avait proposé des rétrocommissions pour faciliter l’obtention du contrat. La présidente du tribunal a expliqué que la position de Pascaline Bongo n’était qu’honorifique et qu’elle n’avait pas la faculté d’attribuer des marchés publics. De plus, la société Egis Route n’a finalement obtenu aucun marché au Gabon, confirmant ainsi le manque d’influence de Pascaline Bongo.

En dépit de la promesse de 8 millions d’euros de rétrocommissions, le tribunal a estimé qu’il n’y avait aucune preuve que Pascaline Bongo ait utilisé sa position pour influencer l’attribution de marchés. De plus, le trafic d’influence d’agent public étranger n’existait pas en droit français au moment des faits. La relaxe de Pascaline Bongo a été vue comme une victoire par son avocate, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, qui a déclaré que le tribunal avait pris une décision basée sur le droit et non sur des motifs d’opportunité.

La relaxe de Pascaline Bongo met en lumière la complexité des relations de pouvoir dans des régimes politiques où les titres peuvent ne pas correspondre à une réelle capacité d’influence. Malgré son salaire élevé et son rôle officiel, l’ancien pouvoir de Pascaline Bongo en tant que confidente et directrice de cabinet de son père Omar Bongo ne s’est pas traduit en influence auprès de son frère, Ali Bongo, lorsqu’il est devenu président du Gabon.

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