Le 18 février dernier le Mali, pays membre de l’AES, a inauguré une université spécialement dédiée à la sorcellerie. Ce centre d’apprentissage métaphysique a pour objectif de relever le niveau de la pratique de sorcellerie mais aussi de faire fédérer les compétences de ce domaine à l’échelle continentale.
Le pays des Aigles a dévoilé un de ses projets les plus surprenants il y a peu. En effet, le Mali a inauguré une université de sorcellerie. La cérémonie de présentation au public a eu lieu dans la capitale du pays, Bamako.
Selon les responsables de ce centre, il a pour objectif de faire ressortir le potentiel mystique du continent africain. Pour ce faire, il a été bâti sur un terrain s’étalant sur une superficie de 500 mètres carrés. Et d’ailleurs, il représente bien plus qu’un baissement, car il allie tradition et modernité
Mamadou Babou Niang, encore appelé « pape de la sorcellerie africaine » est non seulement une personnalité respectée dans le monde de la magie en Afrique, mais également le directeur de la première université de sorcellerie malienne. Elle a pour objectif de devenir le plus grand centre de magie en Afrique. De plus, elle envisage de susciter l’intérêt des plus grands féticheurs et chefs traditionnels africains.
Ceci dans le but que ces derniers partagent leur savoir-faire aux générations actuelles et futures. Par ailleurs, il a aussi une visée à sens politique. En effet, elle voudrait abolir l’influence occidentale et revenir et primer la souveraineté spirituelle africaine.
C’est sous la houlette du gouverneur de transition que le Mali qui a fait l’inauguration de cette université de sorcellerie. Aux travers de son discours élogieux, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a déclaré qu’il souhaiterait voir le Mali et l’Afrique se détacher du passé.