Cette nouvelle a été confirmée lors d’une audience accordée par le président de la Transition à Ali Hjaiej, vice-président de Karpowership International, le 8 mai dernier. L’entreprise turque fournira cette technologie de pointe, présentée comme « la solution la plus pertinente et la plus rapide » pour résoudre la crise énergétique qui sévit dans la région du Grand Libreville, comprenant les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.

« L’électricité est un des piliers du développement économique et social », a rappelé M. Hjaiej, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette initiative pour la stabilité et la croissance du Gabon. Il a également noté que le général Brice Clotaire Oligui Nguema a exprimé sa détermination à améliorer l’accès à l’électricité, en particulier dans la capitale, ce qui a conduit à l’accord pour l’installation de cette centrale flottante.

La rapidité d’action est soulignée, avec la centrale flottante prête à opérer dès son arrivée. « Cette centrale flottante est aujourd’hui disponible, montée et prête à opérer », a déclaré M. Hjaiej, annonçant également que cette solution sera déployée à Port-Gentil dans un avenir proche.

L’investissement conjoint de l’État gabonais et de la SEEG sera essentiel pour connecter la centrale dans les délais les plus courts possibles. M. Hjaiej a souligné l’engagement personnel du directeur général de Karpowership International pour faire de ce projet un succès retentissant.

L’arrivée de cette centrale électrique flottante promet donc d’apporter un soulagement immédiat aux habitants de Libreville et de ses environs, tout en posant les bases d’une infrastructure énergétique plus robuste pour l’avenir du Gabon.

L’accident implique le train minéralier N°3473. Selon la Setrag, aucun blessé n’est à déplorer, mais environ 300 mètres de voie ont été endommagés et 26 wagons vides ont déraillé. L’incident a des répercussions importantes sur le trafic. Ainsi, les trains de voyageurs N°511, au départ de la gare d’Owendo, et N°532, au départ de la gare de Franceville, ont été annulés. Pour les voyageurs affectés, la Setrag propose des mesures commerciales, telles que le remboursement des billets de train et le report de voyages.

Face à cet incident, l’entreprise ferroviaire a déployé des équipes techniques sur le site pour réparer les dommages et rétablir le trafic dans les plus brefs délais. La Setrag s’est excusée pour les désagréments causés et a indiqué qu’une communication ultérieure serait faite concernant la reprise des circulations.

Ce nouvel épisode met en lumière les défis auxquels le Transgabonais est confronté depuis quelques années. Long d’environ 650 kilomètres, le chemin de fer a été mis en service en 1978 et souffre de problèmes de déraillement. L’instabilité des sols et la vétusté de certains matériaux sont parmi les causes évoquées pour expliquer ces accidents.

Dans le but de moderniser le réseau, la Setrag a entamé des travaux de rénovation, notamment pour remplacer les traverses en bois par des traverses en béton, qui offrent une durée de vie de 50 ans contre 10 ans pour les premières. Ces efforts visent à réduire le risque de déraillements et à assurer la sécurité des usagers.

En conclusion, l’incident de ce vendredi met en lumière les défis de modernisation et de maintenance du chemin de fer gabonais. La Setrag travaille actuellement à rétablir le trafic et à assurer la sécurité du réseau. Les voyageurs touchés par l’annulation des trains sont invités à se renseigner auprès de l’entreprise pour plus de détails sur les remboursements et les reports de voyages.

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, membre du bureau du DNI, critique la vision traditionnelle selon laquelle la création d’entreprises est la solution au chômage. Il propose plutôt de positionner l’entrepreneuriat comme un choix d’excellence pour les jeunes talents du pays, soulignant la nécessité d’un soutien accru de la part de l’État.

Le Pr Gabriel Zomo, président de la commission Économie du DNI, préconise la création d’incubateurs dans les universités pour accompagner les étudiants et les entrepreneurs en herbe. Il souligne également la nécessité de lutter contre la concurrence déloyale des étrangers dans certains secteurs, tout en reconnaissant les défis liés à la politique de concurrence et aux pratiques des institutions financières et des compagnies d’assurance.

En somme, pour favoriser l’entrepreneuriat au Gabon, il est impératif de repenser les politiques d’encouragement, de simplifier les procédures administratives, et de promouvoir un environnement économique favorable à l’innovation et à la croissance des entreprises locales.

Au Gabon, la spirale inflationniste s’intensifie, défiant les mesures prises par le gouvernement pour la contenir. Malgré la suspension temporaire des droits et taxes sur certains produits de première nécessité, les prix continuent de flamber, pesant lourdement sur les budgets des ménages. Cette inflation généralisée affecte particulièrement les produits alimentaires de base, faisant de l’achat de denrées courantes un luxe pour de nombreux Gabonais.

Le constat est amer à travers le pays, où les hausses de prix sont devenues monnaie courante dans les supermarchés. Des produits autrefois accessibles deviennent désormais inabordables pour une grande partie de la population. La hausse des prix de la viande, du riz et de l’huile met en lumière la vulnérabilité des ménages face à cette crise économique persistante.

Pourtant, les initiatives gouvernementales, telles que la suspension des taxes sur certains produits, n’ont pas eu l’effet escompté. Les opérateurs économiques semblent résister aux nouvelles directives, préférant parfois retirer des rayons les produits soumis à la réglementation des prix. Cette désobéissance souligne les défis auxquels est confrontée l’autorité de transition dans sa lutte contre l’inflation.

La dépendance du Gabon à l’égard des importations aggrave la situation, exposant l’économie nationale aux fluctuations des marchés étrangers. Pour inverser cette tendance, il est impératif pour les autorités de la transition de promouvoir la production locale, seule solution viable pour stabiliser les prix et rendre les produits de première nécessité accessibles à tous.

La secrétaire générale du comité des femmes, Prudence Foumboula, a souligné la nécessité de combattre les préjugés qui réservent souvent les postes de direction aux hommes. Elle a appelé à la mobilisation des femmes pour promouvoir un leadership syndical féminin au Gabon.

Blanche Lepanda, présidente des femmes de la Cosyga, a affirmé que les femmes ont les mêmes capacités que les hommes et doivent être reconnues à leur juste valeur. Elle a encouragé les femmes à être astucieuses, intelligentes et loyales, tout en insistant sur l’importance de la prise de conscience individuelle et de la volonté.

Lepanda a également souligné le rôle crucial des femmes dans la société en tant qu’équilibre et a exhorté les participantes à ne jamais accepter d’être écrasées. Elle a conclu en rappelant que le bonheur est une priorité, tant sur le plan personnel que professionnel, pour les femmes gabonaises.

Cette célébration a mis en lumière l’engagement des femmes syndicalistes gabonaises à promouvoir l’autonomisation financière et le leadership féminin, faisant ainsi un pas de plus vers l’égalité des sexes dans le domaine du travail.

Cependant, selon l’inspecteur général de la Sécurité pénitentiaire, cette affaire ne serait que la pointe de l’iceberg. Des enquêtes en cours laissent entrevoir l’implication d’un nombre plus important d’agents, des officiers aux sous-officiers. Le général de brigade Paul Mitombo a souligné la nécessité d’une vigilance accrue, déclarant que cette radiation n’est que le début d’une série de mesures qui pourraient suivre.

Les récents événements ont ravivé les préoccupations quant à l’intégrité des forces de défense et de sécurité, en particulier dans le contexte de transition politique actuelle. Le général-président a exprimé son désir de restaurer la confiance du public envers ces institutions, exhortant les agents à faire preuve d’un engagement sans faille envers la discipline.

Outre les activités de trafic, les dossiers sur la table de Paul Mitombo révèlent une série d’infractions, allant de la complicité d’évasion à l’abus de confiance. Des agents de tous grades sont impliqués dans des affaires compromettantes, mettant en péril la réputation et l’intégrité de la Sécurité pénitentiaire.

Ce scandale fait écho à une affaire précédente en décembre 2023, où quatre agents ont été arrêtés pour avoir fourni un téléphone portable à un détenu en échange d’une somme d’argent importante. Ces incidents soulignent la nécessité d’une réforme en profondeur au sein de l’institution, afin de restaurer la confiance du public et de garantir l’intégrité du système pénitentiaire.

Dans un contexte où la restauration des institutions est une priorité, le message est clair : les comportements déviants ne seront pas tolérés et des mesures sévères seront prises à l’encontre de ceux qui compromettent la mission de la Sécurité pénitentiaire

Au Pk5, après la jonction des deux dérivations conformément aux plans établis, la station de pompage d’eau potable a été connectée à la canalisation DN 1 000 de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Gervais Nguema Mba, coordinateur du Programme intégré d’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (Piaepal), a souligné que cette étape essentielle ouvre la voie à la réactivation de l’approvisionnement en eau pour les habitants des zones impactées.

« Nous avons procédé au raccordement de la station. Aujourd’hui, nous pouvons dire que la station est déjà raccordée à la canalisation 1 000 existante de la SEEG », a déclaré Gervais Nguema Mba. Il a ajouté que les travaux d’installation et de raccordement des équipements électriques se poursuivront pour finaliser la mise en service complète de la station d’ici la fin mai.

Alors que les résidents du Grand-Libreville attendent avec impatience le retour de l’eau potable dans leurs foyers, Gervais Nguema Mba a rappelé que la station de pompage du Pk5, située de manière stratégique, est conçue pour alimenter la bâche de stockage de 10 000 m3 située à la Cité de la Caisse. Cette infrastructure permettra de desservir gravitairement plusieurs quartiers, dont Nzeng-Ayong, Montalier, Alibandeng, Haut de Gué-gué et Bas de Gué-gué.

Il a également souligné les progrès réalisés dans le cadre du projet Piaepal, notamment le renouvellement de plus de 150 km de canalisations vétustes à travers Libreville. « Nous allons progressivement libérer des quartiers en basculant les compteurs sur les nouvelles canalisations », a-t-il conclu, mettant en avant les efforts concertés pour améliorer l’approvisionnement en eau dans la capitale gabonaise.

À son arrivée à la tête de l’hôtel de ville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo avait promis de placer l’intérêt de la population de Libreville au cœur de toutes les décisions. Cependant, la réalité sur le terrain contraste avec ces déclarations. Les rues de la ville sont jonchées de déchets de toutes sortes, mettant en lumière les difficultés rencontrées dans la lutte contre l’insalubrité.

Malgré le lancement d’une opération de restauration de l’ordre urbain le 17 janvier dernier, les résultats tardent à se faire sentir. La ville de Libreville peine à retrouver sa propreté d’antan, et certains observateurs pointent du doigt l’impréparation et l’amateurisme de l’administration municipale. En effet, l’absence de sensibilisation préalable à cette opération a été soulignée comme une erreur majeure, compromettant ainsi son efficacité.

De plus, l’absence de bacs à ordures dans les points de ramassage accentue le problème, laissant les habitants sans solution pour se débarrasser de leurs déchets ménagers. Cette situation révèle un manque de planification et de coordination dans les actions entreprises par l’administration municipale.

Face à ce constat d’échec, certains suggèrent que le Délégué spécial de la commune de Libreville s’inspire de la stratégie mise en place à Port-Gentil par le Général Pierre Rizogo Rousselot, qui a donné des résultats probants. Cette stratégie, axée sur la sensibilisation, le nettoyage et la répression, pourrait être bénéfique si elle était mise en œuvre à Libreville, avec une communication efficace sur les différentes plateformes numériques de la Mairie.

En somme, la gestion des déchets à Libreville demeure un défi majeur pour l’administration municipale, nécessitant une réévaluation des stratégies et une coordination plus efficace pour garantir la propreté et la salubrité de la capitale gabonaise.

Dans un communiqué officiel, le général Jude Ibrahim Rapontchombo, Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a déclaré : « La zone nord-est du site funéraire concernée a été sinistrée. Des vents d’une rare violence ont déraciné un grand arbre, causant au passage des dommages significatifs dans ce lieu de repos de nos disparus. »

Face à cette situation délicate, les autorités locales lancent un appel pressant aux familles ayant des proches enterrés dans la zone touchée du cimetière de Lalala. Elles sont priées de contacter les services de la Direction générale en charge des cimetières pour prendre les mesures nécessaires.

Le Gabon, avec son climat équatorial caractérisé par des températures chaudes et une humidité élevée, est souvent sujet à des phénomènes météorologiques extrêmes pendant la période de mars et avril, correspondant aux grandes saisons des pluies. Ces événements naturels peuvent parfois avoir des conséquences dramatiques, comme en témoigne la récente tempête qui a frappé le cimetière de Lalala.

Les habitants de Libreville restent sur le qui-vive alors que les autorités locales s’efforcent de réparer les dégâts causés par cette tempête et de renforcer les mesures de prévention contre de futurs événements météorologiques de cette ampleur.

Ce processus vise à créer un répertoire numérique exhaustif permettant d’identifier tous les citoyens gabonais, y compris ceux résidant à l’étranger. L’établissement des attestations du NIP, lancé officiellement le 3 avril, a été marqué par une forte affluence de citoyens désireux de participer à cette initiative nationale.

Le ministre Hermann Immongault a souligné que ces NIP ne sont en aucun cas un outil d’espionnage ou une atteinte à la liberté d’expression, mais plutôt une innovation destinée à moderniser l’administration, faciliter l’accès aux services publics et renforcer la sécurité des citoyens. Sur le terrain, il a salué le bon déroulement de l’opération et a encouragé les Gabonaises et Gabonais à se rendre massivement dans les centres dédiés.

Le Numéro d’identification personnel, un code alphanumérique de 14 caractères, constitue une mesure légale visant à construire un Registre biométrique des personnes physiques, une composante essentielle de la future Carte nationale d’identité électronique. Cette dernière sera hautement sécurisée et équipée d’une puce électronique, assurant ainsi une identification fiable et sécurisée des citoyens.

En dehors du siège de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), 11 autres sites répartis à travers le pays sont dédiés à cette campagne d’obtention du NIP. Cette opération concerne tous