LANCEMENT : Libreville accueille depuis ce lundi, à l’initiative de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (Afrosai), avec le concours de l’Union Africaine (UA) et de la coopération allemande), l’atelier sur les flux financiers illicites (FFI). Cette rencontre doit permettre de s’assurer que les observations dans les rapports sont documentées, explicitées et accompagnées des recommandations pratiques pour les pays pour lutter contre ce fléau.
C’est ce 13 mai que s’est ouvert à Libreville au Gabon, l’atelier de revue des rapports nationaux et une réunion de l’élaboration du rapport d’audit régional sur les flux financiers illicites. Selon les experts, lesdits flux constituent un véritable frein au développement de l’Afrique.
A cet effet, l’AFROSA, l’organisation africaine des institutions supérieures des contrôles de finances publiques veut changer la narrative de ce secteur qui ternit l’image du continent.
L’organisation s’est donc dotée d’un nouveau plan stratégique, visant à réduire de façon drastique ledit flux. L’AFROSA compte sur cette nouvelle stratégie pour que les économies africaines atteignent le développement attendu, pour l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les flux financiers illicites (FFI) font payer un lourd tribut au développement, tant aux riches qu’aux pauvres, mais en Afrique, ce sont les populations les plus pauvres qui paient le prix le plus élevé.
L’Afrique perd chaque année environ 88,6 milliards de dollars américains en raison de la fuite illicite de capitaux, ce qui équivaut à 3,7 % du produit intérieur brut du continent.
Cet atelier critique est donc destiné à l’examen des projets de rapports d’audit presque finalisés, entamer ensuite la discussion et la préparation du rapport d’audit final consolidé sur les flux financiers illicites (FFI). Toute chose devant apporter une réponse adéquate aux différents gouvernements confrontés à une raréfaction des ressources.