Malgré les efforts du gouvernement gabonais pour endiguer l’inflation, les prix continuent de grimper, mettant en péril la stabilité financière des ménages.
Au Gabon, la spirale inflationniste s’intensifie, défiant les mesures prises par le gouvernement pour la contenir. Malgré la suspension temporaire des droits et taxes sur certains produits de première nécessité, les prix continuent de flamber, pesant lourdement sur les budgets des ménages. Cette inflation généralisée affecte particulièrement les produits alimentaires de base, faisant de l’achat de denrées courantes un luxe pour de nombreux Gabonais.
Le constat est amer à travers le pays, où les hausses de prix sont devenues monnaie courante dans les supermarchés. Des produits autrefois accessibles deviennent désormais inabordables pour une grande partie de la population. La hausse des prix de la viande, du riz et de l’huile met en lumière la vulnérabilité des ménages face à cette crise économique persistante.
Pourtant, les initiatives gouvernementales, telles que la suspension des taxes sur certains produits, n’ont pas eu l’effet escompté. Les opérateurs économiques semblent résister aux nouvelles directives, préférant parfois retirer des rayons les produits soumis à la réglementation des prix. Cette désobéissance souligne les défis auxquels est confrontée l’autorité de transition dans sa lutte contre l’inflation.
La dépendance du Gabon à l’égard des importations aggrave la situation, exposant l’économie nationale aux fluctuations des marchés étrangers. Pour inverser cette tendance, il est impératif pour les autorités de la transition de promouvoir la production locale, seule solution viable pour stabiliser les prix et rendre les produits de première nécessité accessibles à tous.