La question de la xénophobie au Gabon : Un défi au Dialogue national inclusif

Wilfried Stéphane ALLOGO
Wilfried Stéphane ALLOGO
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Au cœur du Dialogue national inclusif (DNI) au Gabon, la question de la xénophobie émerge comme un sujet brûlant, mettant en lumière les préoccupations croissantes liées à la présence d’étrangers dans le pays. Les débats au sein de la sous-commission « Souveraineté nationale » ont révélé une diversité de points de vue, allant de l’expression d’une douleur à la recherche de solutions concrètes pour endiguer ce problème.

Le membre du bureau du DNI, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, souligne que le terme « étranger » a été largement évoqué dans les contributions, reflétant ainsi une préoccupation généralisée parmi les Gabonais. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec plus de 38 000 contributions examinées, dont une proportion significative aborde la question de l’immigration, de la nationalité, de la diplomatie et de la sécurité.

Les débats autour de l’immigration clandestine et de l’octroi facile de la nationalité ont alimenté les craintes des contributeurs, certains allant jusqu’à remettre en question la capacité du pays à absorber davantage d’immigrés. Des propositions variées ont été avancées, allant du rapatriement des étrangers en situation irrégulière à la suppression de la double nationalité.

Le défi pour les commissaires du DNI est maintenant de comprendre les causes sous-jacentes de ces préoccupations et de trouver des solutions qui favorisent le vivre-ensemble tout en respectant les droits et la dignité de chacun. La voie vers un Gabon nouveau passe par un dialogue ouvert et inclusif, où chaque voix compte dans la recherche de solutions durables.

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