La bonne gouvernance est un pilier fondamental pour l’attrait économique et la stabilité d’un État. Cependant, selon le dernier rapport de World Economics Research, le Gabon peine à se hisser parmi les pays africains les mieux classés en la matière. Le rapport 2024 classe le Gabon au 35e rang africain sur 46 pays évalués, faisant ainsi ressortir une situation préoccupante en termes de gouvernance.
Le World Economic Governance Index, évaluant la gouvernance à travers des critères tels que la perception de la corruption, l’État de droit, la liberté de la presse et les droits politiques, a attribué au Gabon la note E, correspondant à une performance « Très mauvaise », avec seulement 31.9 points sur 100. Cette performance place le Gabon parmi les 12 derniers États du continent et le classe à la 123ème place mondiale sur 152 pays évalués.
Parmi les pays les mieux notés en Afrique, on retrouve l’Île Maurice, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Botswana et le Ghana. Ces pays ont obtenu des scores bien plus élevés, reflétant une meilleure gouvernance et une attractivité économique plus forte.
Il est à souligner que le classement attribue des notes allant de A à E, avec A représentant une performance « Très bonne » et E une performance « Très mauvaise ». Aucun pays africain n’a obtenu la note A, seulement 11% ont obtenu la note B, tandis que 24% ont obtenu la note C, 37% la note D et 28% la note E, incluant le Gabon.
Cette situation met en lumière la nécessité pour le Gabon de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer sa gouvernance et renforcer son attractivité économique. La transparence, l’État de droit et la lutte contre la corruption sont autant de domaines qui nécessitent une attention particulière afin de favoriser un développement durable et inclusif pour le pays.