Dans un contexte où l’accès au financement demeure un défi de taille pour les entrepreneurs gabonais, l’annonce de la création de la Banque Commerciale pour l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG) suscite un espoir renouvelé. Initiée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, et soutenue par le ministre de l’Économie, Mays Mouissi, cette nouvelle institution s’inscrit dans une volonté politique de dynamiser le tissu économique local.
Dotée d’un budget initial de 4 milliards de FCFA, injectés par l’État, la BCEG vise à combler le vide laissé par les mécanismes traditionnels de crédit bancaire, qui échappent souvent aux entrepreneurs locaux. Contrairement aux banques et établissements de microfinance existants, qui ne contribuent qu’à hauteur de 3 % au financement des petits entrepreneurs, la BCEG s’engage à jouer un rôle plus significatif dans le développement de l’écosystème entrepreneurial gabonais.
L’orientation particulière de la BCEG vers les jeunes entrepreneurs témoigne de sa volonté de soutenir l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse gabonaise. Déjà créée, la BCEG attend actuellement son agrément et a même tenu son premier Conseil d’administration, selon les dires du ministre de l’Économie.
Les attentes autour de cette nouvelle institution sont palpables, nourries par l’espoir d’un accès plus facile au financement pour les entrepreneurs locaux. En effet, le succès de la BCEG pourrait non seulement stimuler l’entrepreneuriat au Gabon, mais également contribuer à l’émergence d’un tissu industriel solide et diversifié, répondant aux besoins du marché local et favorisant ainsi la croissance économique du pays.