Malgré les efforts déployés par le Délégué spécial en charge de la commune, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, la gestion des déchets à Libreville demeure un véritable casse-tête. La capitale gabonaise se trouve submergée par les déchets, témoignant d’un échec cuisant des multiples initiatives mises en œuvre par l’administration municipale.
À son arrivée à la tête de l’hôtel de ville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo avait promis de placer l’intérêt de la population de Libreville au cœur de toutes les décisions. Cependant, la réalité sur le terrain contraste avec ces déclarations. Les rues de la ville sont jonchées de déchets de toutes sortes, mettant en lumière les difficultés rencontrées dans la lutte contre l’insalubrité.
Malgré le lancement d’une opération de restauration de l’ordre urbain le 17 janvier dernier, les résultats tardent à se faire sentir. La ville de Libreville peine à retrouver sa propreté d’antan, et certains observateurs pointent du doigt l’impréparation et l’amateurisme de l’administration municipale. En effet, l’absence de sensibilisation préalable à cette opération a été soulignée comme une erreur majeure, compromettant ainsi son efficacité.
De plus, l’absence de bacs à ordures dans les points de ramassage accentue le problème, laissant les habitants sans solution pour se débarrasser de leurs déchets ménagers. Cette situation révèle un manque de planification et de coordination dans les actions entreprises par l’administration municipale.
Face à ce constat d’échec, certains suggèrent que le Délégué spécial de la commune de Libreville s’inspire de la stratégie mise en place à Port-Gentil par le Général Pierre Rizogo Rousselot, qui a donné des résultats probants. Cette stratégie, axée sur la sensibilisation, le nettoyage et la répression, pourrait être bénéfique si elle était mise en œuvre à Libreville, avec une communication efficace sur les différentes plateformes numériques de la Mairie.
En somme, la gestion des déchets à Libreville demeure un défi majeur pour l’administration municipale, nécessitant une réévaluation des stratégies et une coordination plus efficace pour garantir la propreté et la salubrité de la capitale gabonaise.