Gabon : les populations vivent au rythme des délestages.

Wilfried Stéphane ALLOGO
Wilfried Stéphane ALLOGO
*** Local Caption *** Vue de la ligne haute tension 90kV Bisségué-Owendo, au poste source de Bisségué

Les délestages sont devenus légions dans le grand Libreville en particulier et sur l’ensemble du territoire national en général. Dans le grand la capitale gabonaise bon nombre sont les quartiers qui sont, depuis quelques jours, victimes des coupures d’eau et d’électricité. Dans l’hinterland la capitale économique n’y est pas épargnée.

La tension est montée d’un cran dans plusieurs villes du pays du fait de la pénurie d’eau et des coupures d’électricité. Dans la commune d’Owendo, au quartier dit Awoungou, le transformateur d’énergie explosait ce 22 février orchestrant par la même occasion une coupure d’électricité dans une partie du quartier et des zones connexes.

A Port-Gentil par exemple, les populations n’ont pas hésité à prendre le chemin de la rue pour fustiger le fait qu’il soit privé d’électricité depuis le mercredi 21 février. Le communiqué laconique de la Société du patrimoine indiquant que cette coupure est liée « à un accident sur la ligne de transport 90 KV » n’a pas suffit à apaiser les colères. A Libreville, les plaintes liées à l’absence d’eau dans les différents quartiers se font aussi entendre. 

Face à cette situation de plus en plus préoccupante, le premier Ministre, Chef du gouvernement a convoqué et présidé une réunion d’urgence avec les principaux acteurs concernés par le dossier ce jeudi 22 février.

L’objectif était de trouver des solutions urgentes, souligne à cet effet le communiqué de la Primature. « En attendant l’achèvement des projets structurants en cours (Ntoum7, Kango) et la finalisation du projet PIEAPAL, le Gouvernement va renforcer la distribution de ce précieux liquide dans les quartiers dépourvus avec l’acquisition par la SEEG des camions citernes adaptés. » rajoute la communication gouvernementale. Maintenant reste à savoir si ces mesures vont permettre d’atténuer la crise.

Une sagesse africaine dit ceci « Qui va loin revient près… »

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