Au terme de l’année 2023, le dernier premier ministre d’Ali Bongo a tenu, contre toute attente, à s’adresser au peuple gabonais en guise de vœux de nouvel. Ce qui aurait dû être des souhaits aux populations pour l’an 2024, se serait tout simplement transformé en stratégie de défense dans l’optique de se blanchir du chaos issu du second septennat du président déchu.
À l’instar du président de la transition qui, lors du 31 décembre dernier, s’adressait à ses compatriotes afin de leur faire connaitre ses désidératas pour l’année à venir, le chef du gouvernement dechu, Alain Claude Bilie-By-Nze, a lui également pondu un discours où il a, contrairement au chef de l’État, user de stratégie en sa qualité de bon démagogue pour essayer de se dédouaner de l’anarchie de 2023.
En effet, le dernier premier ministre sous l’ère PDG a complètement fait abstraction volontaire de sa gestion calamiteuse en tant que chef du du gouvernement, il a préféré se réfugier derrière un bilan non exhaustif « 2023 aura d’abord signé pour moi comme un accomplissement, avec ma nomination aux fonctions de Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République Gabonaise » a indiqué Bilie-By-Nze
En revanche, l’ex numéro 2 de la nation considère son magistère à la tête de la primature comme un épisode incomplet que le CTRI a par ailleurs estompé en reversant, dans la nuit du 30 août 2023, le clan Bongo et la young team.
Avant de conclure, il n’a pas manqué de toucher un mot sur la transition que connaît actuellement le pays « Ces moments que nous vivons sont aussi l’occasion d’interroger notre propre parcours, nos succès et nos contrariétés, notre rapport à l’autre et à la patrie, de même que notre vision car, de notre vécu commun doit émerger une idée partagée de ce que nous devons être, ensemble. »
En somme, Cette sortie hasardeuse de l’ancien locataire de l’immeuble du 02 décembre ne serait qu’un écran de fumée pour dissimuler les actions peu reluisantes effectuer par l’administration qu’il a lui même dirigé de janvier à août de 2023.
une sagesse africaine dit ceci : « C’est pendant que le vieux seau est encore là qu’il faut en fabriquer un neuf. »