Par Darrelle MAMBA
Pour s’opposer à une manifestation prévue par les membres de l’opposition, un dispositif a été mis en place le mercredi 27 Decembre dernier dans la ville de Kinshasa au palais du peuple. A l’issu de quoi, des affrontements ont éclaté entre les manifestants et les forces de police.
En vue d’empêcher une manifestation prévue par l’opposition, les autorités ont mis en place un grand dispositif anti émeutes dans la ville de Kinshasa. Depuis la veille, le ministre de l’intérieur, Peter Kazadi Kandondo, a procédé à l’interdiction de toutes manifestations dans la capitale congolaise. Une décision passée outre par les partisans de l’opposition qui s’est soldée des jets de pierre par-ci, gaz lacrymogène par-là, faisant ainsi plusieurs blessés aussi bien chez les civils que chez les policiers.
En effet, selon la commission électorale nationale indépendante (CENI), le vote prévu pour le 20 decembre 2023 peut s’étendre jusqu’à jeudi pour permettre aux bureaux retardataires de poursuivre l’opération. Toutefois, la CENI n’a de cesse de publier des résultats partiels de cette présidentielle. À en croire les chiffres issus des résultats temporaires, Felix Tshisekedi, le chef de l’État sortant, se hisse en tête de liste avec plus de 77% des suffrages exprimés, suivi de Moïse Katumbi avec environ 15% et de Martin Fayulu à peu près 4%.
En revanche, les principaux opposants du président de l’UDPS s’insurgent contre ces données provisoires qu’ils estiment être une « mascarade ». Ils demandent, entre autres, l’annulation du scrutin et la réorganisation des nouvelles élections.
Rappelons que l’ex Zaïre est une terre marquée par des violences et une histoire politique agitée. Aujourd’hui encore, le paysage politique en RDC semble prendre feu face à une situation sécuritaire difficile à anticiper. De ce fait, quel serait le sort du pays des léopards au soir de l’annonce du verdict final ?