TIC : le Gabon fait la course en tête sur internet

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Par Darrelle MAMBA

Le classement sur le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique a été publié par l’Union Internationale des Télécommunications. Avec un score de 72,9 le Gabon se positionne dans le top 10 continental et domine la sous-région selon ledit classement.

Le rapport sur les avancées des TIC a été rendu publique par l’agence spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication. En effet, il en ressort que le Gabon occupe aujourd’hui la première place en Afrique centrale avec un score de 72,9 ; des chiffres qui lui permettent également de boucler le top 10 sur le plan continental. Au niveau mondial les Émirats Arabes Unis sont en ligne de mire avec un total de 100 points, suivi par les 99,1 points des États-Unis.

Par ailleurs, pour aboutir à ces résultats, les pays ont été évalués sur une échelle de 0 à 100 et des indicateurs tels que le taux de possession de téléphones mobiles, le prix des données mobiles, le pourcentage d’utilisateurs d’internet ont également été pris en compte.

Rappelons un instant que depuis quelques années déjà, le numérique révolutionne de nombreux domaines. Les technologies de l’information et de la communication offrent de plus en plus des solutions aux pays en voie de développement.  

Dès lors, le Gabon dans sa politique de diversification de son économie, s’est tourné vers ce secteur.  Conscient des avantages socioéconomiques que génèrent les technologies de l’information et de la communication, l’État a investi, depuis 2012, dans la construction d’un réseau haut débit à fibre optique. Par conséquent, entre 2022 et 2023 le nombre d’internautes s’est accru soit une augmentation de 34 000 utilisateurs d’internet, le prix de la facturation a considérablement diminué, de 10 000 CFA / Mo en 2012 contre 1500 CFA/ Mo à nos jours.

Ces résultats satisfaisants devraient stimuler les autorités compétentes, les experts en la matière, les entrepreneurs à se pencher davantage sur ce secteur d’autant plus qu’il représente environ 5% du PIB.    

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