La décision a été rendue public au cours du 5e Sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui s’est tenu en Guinée Équatoriale le 15 Décembre dernier. Les leaders de la sous région se sont accordés pour maintenir les sanctions prises au lendemain du renversement d’Ali BONGO ONDIMBA, le 30 août écoulé.
C’est dans la ville de Djibloho que en terre Equato-guinéenne que le président de la transition gabonaise, le général OLIGUI NGUEMA, a reçu une douche froide de la part de ses pairs. En effet, les dirigeants des pays membres n’ont visiblement pas été enchanté par les arguments du chef de la junte gabonaise.
Malgré le balais diplomatique réalisé par le président du CTRI, au sein de la CEEAC, depuis le renversement d’Ali BONGO, pour convaincre ses homologues, il faut dire que certains présidents d’Afrique Centrale affichant des records de longevité les plus importants du monde, ne perçoivent pas d’un bon oeil la réhabilitation d’un État où le chef de la garde présidentielle, censé maintenir le pouvoir en place, soit lui-même l’artisan d’un poutsh.
Par ailleurs, après quasiment 4 mois passés à la tête du pouvoir, le nouvel homme fort du Gabon, peut, tout de même, se contenter du siège de ladite institution dont le maintien a été confirmé à Libreville.
De plus, les pays membres de la CEEAC se sont, toutefois, rejouis, en dépit des sanctions persistantes, de la paix qui règne sur le territoire gabonais en plein processus de transition.
De biens maigres consolations pour OLIGUI NGUEMA qui souhait, pour son pays, une réintégration sur l’echequier sous régional. Dans la foulée, il convient de rappeler que la nation gabonaise reste exclue des activités de l’union africaine.
Étaient présent à ce sommet, la Guinée Équatoriale, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principé ainsi que le Tchad.
Une sagesse africaine dit ceci: « C’est pendant que le vieux seau est encore là qu’il faut en fabriquer un neuf. »