Après quelques jours passés en détention, les agents grévistes de la SEEG ont finalement été libérés. Une liberté qui intervient au terme des excuses formulées par les leaders syndicaux et du personnel de la Société d’eau et d’énergie du Gabon.
Ce jeudi 14 décembre, le collectif des agents qui menaçait de couper l’approvisionnement en eau et en électricité dans le pays, s’est vu être relaxé après 3jours passés dans l’antre de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire couramment appelée B2. Revendiquant leur 13e mois, les concernés avaient tenu des propos irrespectueux et outrageants à l’encontre du Président de la transition.
Une menace qui n’a pas effrayé, le général de brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Le Président du CTRI avait, d’ailleurs, rappelé à l’ordre les brebis galeuses du syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et l’énergie (SYNTHEE+) qu’il était inadmissible de prendre en otage les gabonais en menaçant de couper l’eau et le courant.
En effet, suite à leurs agissements irrévérencieux à l’endroit du chef de l’Etat, les agents du B2 avaient procédé à leurs arrestations. Une privation de liberté qui a conduit la hiérarchie administrative et syndicale de la SEEG, à faire profil bas en présentant, au nom des contrevenants, mardi dernier, des excuses dûment formulées à la plus haute autorité du pays.
Un bras de fer entre les agents de la SEEG et le chef de l’Etat qui se solde paisiblement au détriment de l’envergure qu’avait prise cette affaire sur les réseaux sociaux. Qu’a cela ne tienne, tous les futurs récalcitrants sont désormais avertis du fait que le nouvel homme fort du Gabon ne se laisse pas intimider par la menace.
Une sagesse africaine dit ceci : « Le vent pousse la feuille morte dans le trou, mais ne l’en ressort pas. »