Depuis le départ d’Ali BONGO du pouvoir, les langues des personnalités qui constituaient l’entourage de l’ex chef d’Etat se délient au fur et à mesure que le temps passe. Dans une interview confiée au média RFI, le Président de l’Assemblée Nationale de la Transition n’a pas fait la langue de bois pour exprimer son point de vue sur un putatif procès de son ancien patron.
« Si les autorités judiciaires estiment qu’il faut ouvrir une enquête, je ne peux pas empêcher la justice de faire son travail » déclarait Jean François NDONGOU à la presse française. Cet abandon, d’un des fidèles du parti de masse, peut en dire long sur la gestion du pays effectuée par BOA durant ces 14 dernières années.
Pourtant les nouvelles autorités n’envisagent guère intenter des actions en justice à l’encontre du fils ainé d’Omar BONGO, comme l’indiquait le président de la transition au cours d’une interview accordée au journal Jeune Afrique et à sa suite, le ministre de la justice Paul-Marie GONDJOUT sur RFI, aucune action judiciaire ne visait officiellement Ali BONGO.
Cependant, bien que bon nombre de compatriotes voudraient voir le prédécesseur du Général OLIGUI NGUEMA face à la justice gabonaise, en dépit de son état de santé fragile, les proches du concerné affirment pourtant qu’« il est prêt à prendre ses responsabilités» à en croire Gabon Review.
Ainsi, jean François NDONGOU peut toujours prendre son mal en patience car ‘’ le vainqueur’’ de la dernière élection présidentielle n’est prêt de se faire juger de si tôt. Aussi, il faudrait-il ajouter que l’ancien chef de la magistrature ne peut comparaitre devant un tribunal ordinaire.
Une sagesse dit ceci : « Ne te plains pas de la méchanceté de tous les serpents. Il faut plutôt t’en prendre au serpent qui t’a mordu. »