Réduire considérablement le train de vie l’Etat pour le mieux être des gabonais, c’est la politique prônée par les autorités de la transition. Ce fléau d’épurement des avantages des hauts fonctionnaires du pays, annoncé par le Comite de la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) via la voix de son porte parole le colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI, s’est récemment abattu au sein de l’Assemblée Nationale.
Après un mois d’exercice dans les fonctions qui leur ont été octroyées, les députés de la transition ont perçu leurs premiers émoluments ce 25 novembre 2023, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne bénéficient guère du même traitement que ceux qui les ont précédés.
En effet, les membres de la basse chambre du parlement de la transition ont reçu comme rémunération, à en croire le media en ligne ‘’Gabon media time’’, un montant net s’élevant à 1.000.067 FCFA. Cette mensualité désormais exonéré de toutes primes subsidiaires correspond dérisoirement au tiers voire quart de ce que recevaient les locataires du palais Léon MBA sous l’ancien régime.
Selon des informations rendues publiques par nos confrères, le budget mis à la disposition des parlementaires s’apparenterait énormément, pour les plus anciens de cette institution, à un supplice financier qu’à un revenu digne d’un parlementaire. Cependant cette perception chaotique ‘’des caciques’’ contraste totalement avec le point de vue des nouveaux arrivants qui estiment au plus haut point un tel jeton de présence.
À toutes fins utiles, le ministre de l’économie Mays MOUISSY, dans une de ses récentes sorties, rappelait que contrairement au million des députés de la transition, leurs prédécesseurs culminaient, hors frais de mission, à 51,48 millions de FCFA par an frais de cabinet inclus soit un salaire mensuel de 3,9 millions de FCFA.